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Milan, jours 4 et 5
Un week-end sous le signe du chic éternel...
Milan ne serait pas Milan sans fourrure. Cette saison, encore plus qu'à l'accoutumée. Très présente chez Marni, notamment. Dans une ambiance presque mythique avec, en guise de décor, des projections qui évoquaient une forêt en bichromie (un thème que l'on retrouvait, le même jour, chez Salvatore Ferragamo), la femme Marni affichait une élégance et une allure "maison" sans, pour autant, succomber à l'imprimés-mania ou aux dorures baroques des saisons précédentes. Cette fois, aucne ostentation n'était à noter. Au contraire: beaucoup de noir, du gris, du cuir, de la fourrure (beaucoup), même sur les bottes ou le bord plissé de certains manteaux. Différentes types de fourrures cohabitent parfois sur un même vêtement comme pour accentuer la tendance. Quant aux pièces en laine bouillie, elles enveloppaient le corps des mannequins qui avançaient sur des bottes et des chaussures plates. Preuve que le grand chic 2013-2014 n'a pas besoin d'artifices pour nous rendre belles. Belles et presqu'intemporelles.
Même impression chez Salvatore Ferragamo. Bien que très inspirant (avec une Virginie Ledoyen tout sourire en front row), le show tournait à ce point le dos au bling qu'il en devenait presque... formaliste. Côté couleurs, il y avait du noir (omniprésent), du blanc , du marine... Même s'ils n'avaient évidemment rien de spectaculaire, ni de révolutionnaire, on ne pouvait qu'applaudir les cols roulés ultra chics, les manteaux droits, les pantalons slim – très longs et fendus dans le bas -, les robes en fourrure, les fourreaux en mailles semi-transparentes... Devant tant de retenue, les impers vernis – esprit sixties – en blanc ou en noir et les bottes découpées avaient presque l'air de s'être trompés de défilé. Ces propositions ont en tous cas le mérite de donner aux femmes une multitude d'inspirations ultra chics, magnifiquement portables et incroyablement stylées.
Chez Jimmy Choo, l'esprit se voulait résolument sexy. Comme sur une photo d'Helmut Newton. Ce sont d'ailleurs les clichés sulfureux du photographe qui ont inspiré à Sandra Choi (désormais seule aux commandes de la direction artistique de la maison depuis le récent départ de son complice Simon Holloway) une collection dominée par la fourrure (encore et toujours) et par des sacs ornés d'une menotte en métal (une référence presque fétichiste qui ne serait pas pour déplaire à Newton). Bien que majoritairement sculpturales, les nouvelles propositions hivernales de Sandra Choi laissent tout de même une place à de jolis modèles portables et praticables au quotidien: boots militaires et mocassins très chics.
Le portable et le praticable sont deux concepts clé du style Tod's. Les fans de la marque italienne ne s'y trompent pas. Pour voyager et accompagner les femmes au quotidien, Tod's est un incontournable. Et cela depuis de très nombreuses années. Pour la marque, cette fashion week milanaise était l'occasion de rendre hommage à l'une de ses clientes les plus célèbres – la princesse Diana – en parrainant TIMELESS ICON, un album souvenir paru aux éditions Electa. Composé de 92 clichés de la très fashion princesse, le livre en compte 6 sur lesquelles elle affiche des mocassins à picots ou un sac de la marque italienne. L'occasion pour Tod's de célébrer le lancement du livre lors d'une party qui rassemblait le tout Milan. Distribué dans les plus grandes librairies du monde au prix de 49 €, TIMELESS ICON servira notamment à soutenir l'association Clic Sargent, l'une des premières à laquelle Diana avait apporté son soutien.
M.H.