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Milan, jour 1
Démarrage de la fashion week milanaise sur un patchwork d'images et d'impressions.
Coup de projecteur sur le show Frankie Morello. Dans une ambiance de film noir des années 50, le duo de créateurs derrière la marque milanaise a esquissé les traits d'une black lady ultra sexy. Même lorsqu'elle s'enveloppe de gros pulls en mailles et de pièces ultra construites, tendance bouclier. Le noir, mais aussi le bordeaux et le gris ont dominé ce show qui a fait swinguer les matières: dentelle, tulle transparent, maille, cuir, lurex. Sur certaines pièces, un effet miroir brisé accentuait le black drama. A noter: les étranges chapeaux en feutre noir à inscrire illico sur sa wish list de l'hiver.
Ce 20 février, j'ai aussi fait un détour par Corso Como, un concept store que je considère comme l'un des plus beaux du monde. D'abord pour y voir la collection capsule Matthew Williamson pour Ballantyne: une farandole de pulls sublimement mis en scène dans une boutique qui, cocorico, distribue aussi les sacs Delvaux les plus désirables du moment. Corso Como, c'est aussi une galerie qui expose les clichés d'Alfa Castaldi, un photographe italien qui excelle dans une foule de registres: mode, portraits, instants volés...
C'est officiel: Katie Grand loves Hogan, again. Pour la deuxième saison consécutive, la fashion éditor british a signé une collection capsule pour la marque italienne. Côté casting, Hogan a vu les choses en grand: Stephanie Seymour, Doutzen Kroes et la top Edie Campbell qui, à mes yeux, incarne parfaitement la féminité moderne. Egeries de choc oblige, ça se bousculait ferme devant le palazzo milanais qui accueillait la présentation de la capsule. C'est officiel: la folie milanaise est en marche.
M.H.