Sandrine Dans: une carrière marquée par les rencontres et les inattendus 

C’est un des visages les plus connus (et appréciés) de RTL. Des études de kiné à l’Amour est dans le pré, Sandrine Dans, notre sympathique GAEL guest, revient sur sa carrière ponctuée d’événements inattendus. D’après un texte d’Anne-Sophie Kersten.

Silhouette de jeune fille et petite coupe courte qui donne envie de courir demander la même chez le coiffeur, l’animatrice de L’Amour est dans le pré (sur RTL-TVI à la rentrée) est d’une finesse désarmante. La femme qui se dévoile devant nous est forte de ce que la vie lui a appris, équilibrée par un travail qu’elle mène vers ses aspirations profondes, capable d’accueillir ses émotions jusqu’à en avoir parfois les larmes aux yeux.

Tu as étudié la kiné. Comment t’es-tu retrouvée un jour chez RTL ?

Par hasard. Lors de mes études, je m’étais présentée à Miss Bruxelles, car je bossais pour l’organisation et ils étaient à court de candidates. J’ai gagné et j’ai donc dû les représenter à Miss Belgique. Je n’ai pas trop réfléchi, je me suis laissé porter. Sur place, j’ai sympathisé avec la représentante de la Province de Liège, Sandrine Corman. On partageait la même chambre. Elle avait 17 ans, moi 20. On n’osait pas imaginer finir parmi les dix premières, mais on s’est retrouvées dans les quatre. Et puis nous voilà aux castings de RTL, et on est toujours là. Ça fait 21 ans !

Tu t’es laissé porter, sur ce coup-là ?

Oui. Alors que d’habitude, je suis quelqu’un qui aime contrôler les choses, là, au bout de deux mois à me partager entre les études de kiné et les jobs à RTL, j’ai annoncé un beau jour à mes parents que j’allais arrêter mes études et faire de la télé... Ma mère m’a dit : « Vas-y, fonce ! » et mon père : « Tu es majeure, tu assumes tes choix. » Avec le recul, je me dis que mon intuition devait être très forte, car si tu y réfléchis rationnellement, tu fais le calcul : « Allez, il te reste dix mois. Tu finis tes études, et après tu fais ce que tu veux. »

 

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Qu’est-ce que ton boulot d’animatrice t’apprend ?

Plein de choses. Entre autres, il m’oblige à évoluer avec l’époque, à me renouveler sans cesse, mais tout en restant toi-même. C’est un super exercice. Par ailleurs, j’apprends énormément des invités des émissions, de leurs bouquins que je lis pour me préparer. C’est chaque jour un sujet différent.

Trois rencontres qui t’ont enrichie ?

Lorsque j’animais Beau fixe sur Bel RTL, j’ai eu la chance d’accueillir Michel Drucker en direct. Il avait accepté très peu d’interviews en Belgique après la sortie de son bouquin. Du coup, je savais que toute la chaîne allait écouter. La veille, j’ai terminé le livre dans mon lit. Après quinze ans à RTL, à 37 ans, je sentais que ça allait être mon examen, ce qui allait prouver ma légitimité dans ce métier. J’avais un peu le trac et en même temps pas du tout. Michel Drucker a été charmant. L’interviewer, c’était pour moi une consécration. Je pense aussi à l’ex-épouse de Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias, une femme d’une élégance dingue. Elle venait de sortir son bouquin et était encore très à fleur de peau. Dès le début, je lui ai dit que je n’étais pas là pour faire du sensationnalisme. Elle a été adorable. Je l’ai trouvée très touchante. À la sortie, elle m’a dit merci ! Je retiens aussi une maman rencontrée pour le Télévie. Elle avait perdu sa fille, emportée par un cancer l’année précédente. On a fait l’interview dans une salle de basket, le sport que pratiquait sa fille, et que pratique aussi mon fils. C’était fort. Cette femme qui ne se plaignait pas, cette famille unie, quelle leçon de vie. Là, elle m’a dit : « Merci, cet échange m’a servi de thérapie. » C’est touchant quand les gens te disent merci, alors que ce sont eux qui se sont donnés !

 

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Tu as développé une grande capacité d’écoute.

Je ne sais pas comment on pourrait faire ce métier sans écouter les autres. C’est quelque chose que tu as, comme certains ont par exemple une grande capacité de concentration, ou de je-m’en-foutisme extrême...

Là, tu n’y es pas encore !

Non, mais je progresse ! Mais attention, entre le lâcher-prise et le je-m’en-foutisme, on peut s’emmêler les pinceaux. Dans le lâcher-prise, c’est aussi et surtout prendre ses responsabilités, prendre des décisions, reconnaître ses erreurs et apprendre d’elles. Le je-m’en-foutisme, c’est ne prendre aucune responsabilité : c’est la faute des autres.

  • Cet été, Sandrine enregistre les épisodes de L’Amour est dans le pré, qui passera sur RTL-TVI à la rentrée. En radio, elle sera présente sur les ondes de Bel RTL. Plus d’infos sur rtl.be.

Retrouvez notre rencontre avec Sandrine Dans en intégralité dans le GAEL d’août, disponible en librairie.

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