Sa famille, son mari: Elodie de Sélys se dévoile côté privé

En vrai, elle n’est pas facile à attraper entre ses émissions — Le Mug sur La Première, Retour aux sources sur La Trois — et l’équipe de foot qui lui sert de famille recomposée. Pour savoir qui elle est, il a d’abord fallu qu’elle trouve le temps de s’asseoir et de nous le dire. Par Florence Hainaut. Photos : Laetizia Bazzoni.

Qui est Elodie de Sélys?

Alors qui est Elodie de Sélys, en vrai ? Élodie, c’est à la fois la «  Mère Nullos », ce personnage qu’elle met en scène sur Instagram, cette maman de bonne volonté mais à côté de la plaque. Mais aussi la reine du karaoké, qui chante Bye bye de Mélénik comme personne. Et la présentatrice d’une émission historique, que ses amis taquinent parce qu’elle s’y connaît beaucoup trop en nazisme. C’est également l’amoureuse de Benjamin Deceuninck, avec qui elle forme une famille recomposée de sept personnes. Elle qui est plutôt sensible aux jolies voitures, elle conduit désormais un bus. «  Quelqu’un est venu avec une latte, a dessiné un rectangle et puis a mis des roues. Ça ne fait pas rêver, mais c’est pratique ! »

Retrouvez cette interview en intégralité dans le GAEL de mai disponible en librairie.

Élodie, c’est aussi une fille avec un style très pointu. Pas le genre qui te fait te sentir mal sapée à côté, mais plutôt celui qui te donne envie d’oser et d’innover. Elle aurait pu étudier le stylisme, mais elle a préféré le pratiquer en dilettante : « En général, je sais très bien ce que je veux comme tenue, je la visualise dans ma tête. Le souci, c’est que les magasins ne sont pas au courant. »  Si elle se taxe de nullos, elle assure que ses parents à elle étaient parfaits, même s’ils détestent qu’elle dise ça publiquement. Élodie, c’est enfin, d’après tous ses amis à qui nous avons parlé, une personne d’une gentillesse totalement déconcertante. Attentive, bienveillante, qui n’oublie jamais un anniversaire et qui est aux petits soins pour tout le monde.

Tes amis soulignent tous ton immense gentillesse…

Ça fait plaisir ! Je pense que je suis gentille et je pars du principe que les gens sont gentils. Donc je leur trouve des excuses quand ils ne le sont pas.

C’est quoi être gentille, pour toi ?

C’est plus facile à définir en négatif : ne pas vouloir du mal. Globalement, pour moi, la gentillesse, c’est avoir de l’empathie.

Une autre de tes amies m’a dit ceci : « Elle est hyper bonne franquette, beaucoup plus terroir qu’on pourrait le penser. »

Je viens de la campagne, moi ! D’un village qui s’appelle Remicourt. Waremme, quand j’étais petite, c’était la grande ville ! Je suis hyper attachée à mes racines, mais je suis très citadine. L’adolescence à la campagne, c’est un peu long. Et les maisons collées, ça me rassure !

Dans presque toutes les interviews que tu accordes, le sujet «  Benjamin » arrive à un moment ou à un autre. Tu veux qu’on parle de ton mari ? On peut zapper, si tu as envie.

Je n’ai aucun souci à parler de lui.

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Il y a des questions que personne ne te pose sur lui, sur vous ?

On nous parle toujours mariage-famille, ce qui est très bien, mais jamais on ne me demande mon avis « professionnel » sur lui. Or, justement, je l’admire beaucoup sur ce terrain-là : sa gestion d’une équipe, son sens du collectif hérité du foot, sa passion réelle du sport et son émotion intacte et communicative encore aujourd’hui devant un beau moment sportif, tout en étant lucide sur les maladies du milieu.

Et une chose mignonne que tu as envie de dire ?

Je dirais qu’on est très complémentaires. On se ressemble, on a beaucoup de goûts en commun. On est très terroir tous les deux (elle rigole). Il me fait du bien, il m’apaise. Je ne sais pas très bien comment le dire…. Il me fait évoluer dans le bon sens. Et il m’aide à avoir confiance en moi. Jusque-là, j’étais un peu une ado attardée, mais j’ai l’impression d’être entrée dans l’âge adulte avec lui.

C’est quoi, l’âge adulte, pour toi ?

C’est vrai que dit comme ça, ça sonne un peu triste. Alors que pas du tout ! L’âge adulte, c’est s’assumer, prendre plus de distance, savoir dire les choses, accepter qui on est. C’est couper le cordon.

Tu n’avais pas vraiment coupé le cordon avant ?

Je n’ai pas fait de vraie crise d’adolescence, je n’ai pas eu besoin de m’opposer à mes parents, ils sont super. Mais je pense que j’ai dû accepter l’idée que maintenant, j’ai une cellule familiale, la mienne, que je suis mère. Et que je ne peux plus me cacher derrière mes parents à moi. Je me demande si je ne suis pas en train de nous faire une petite crise de la quarante-cinquaine.

Et ça ressemble à quoi, cette crise ?

J’ai fait trois tatouages supplémentaires en un an. C’est n’importe quoi ! Ce n’est pas vraiment une crise, mais une espèce d’urgence de faire les choses, de ne pas reporter. De s’attacher à ce qui compte vraiment, même si c’est cliché. Force est de constater que oui, la vie t’apprend qu’il faut profiter tout de suite et ne pas s’embarrasser de trucs inutiles.

chaque enfant est différent, chaque étape de vie aussi, ce n’est pas en ligne droite et il faut s’adapter tout le temps. J’espère qu’elles ne diront pas trop de mauvaises choses sur moi à leur psy un jour.

C’est peut-être un peu délicat, donc tu me dis si tu préfères ne pas en parler ici. Le papa de ton ainé, donc ton ex-compagnon, est décédé il y a quelques années. Ça a été très rapide et très choquant. Elle te vient aussi de cet épisode, ton urgence de vivre et de profiter ?

Il y a un avant et un après dans ma vie, et évidemment dans celle de mon grand garçon de 15 ans. Ça fait partie des moments où tu te dis : « Ah, OK. En fait, la vie, ça peut être ça aussi. » C’était il y a quatre ans et demi et je ne réalise pas encore vraiment. Ça remet tout en perspective. Et si on revient à Benjamin, il a été d’un soutien indéfectible. Par ailleurs, ça l’a projeté dans un nouveau rôle. Il en avait déjà un très important pour Côme, mais là, il a endossé de nouvelles responsabilités.

À côté de tes deux fils, il y a les trois filles de Benjamin. Ce qui fait de toi une belle-mère. Un terme qui sent encore un peu la marâtre de chez Disney. Ça s’est passé comment, pour toi ?

J’ai été très aidée par mes trois belles-filles qui ont été ultra-accueillantes et bienveillantes dès le premier jour. Mais ça reste compliqué de savoir où est sa place. Ne pas en faire trop, ni trop peu. Et puis chaque enfant est différent, chaque étape de vie aussi, ce n’est pas en ligne droite et il faut s’adapter tout le temps. J’espère qu’elles ne diront pas trop de mauvaises choses sur moi à leur psy un jour. Mais ça reste une expérience d’amour très particulière.

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Sur les réseaux sociaux, tu ne montres pas le visage de tes enfants.

J’ai même du mal à montrer l’arrière de leur tête tellement ils sont soucieux de leur coiffure. En vrai, c’est pour les protéger. Je ne veux pas prendre cette décision de les exposer à leur place. Jean, le cadet, m’en a voulu d’avoir fait de lui un personnage sur Instagram. Donc j’ai arrêté. Et pourtant, il fait de fantastiques imitations de Michael Jackson. Si je postais ça, je casserais Internet.

Tu as un don : quand tu entends une fois une chanson, tu retiens les paroles. Il paraît qu’avec Benjamin, votre vie est un blind-test géant et que vous comptez les points depuis des années.

Non ! J’ai arrêté tout type de concours avec lui, parce que je n’avais pas bien mesuré son sens exacerbé de la compétition. Dès que la radio était allumée, on n’avait plus de conversation parce qu’il voulait jouer tout le temps pour gagner.

Toi, tu n’es pas une compétitrice ?

Je dirais non et lui dirait « mytho ! » Je suis bonne perdante. Mais quand je gagne, tu en entends parler longtemps.

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