Mère, présentatrice et… reine du karaoké: rencontre avec Elodie de Sélys, le nouveau visage de Matin Première
En vrai, elle n’est pas facile à attraper entre ses émissions — Le Mug sur La Première, Retour aux sources sur La Trois et désormais Matin Première! Pour savoir qui est Elodie de Sélys, il a d’abord fallu qu’elle trouve le temps de s’asseoir et de nous le dire. Par Florence Hainaut. Photos : Laetizia Bazzoni.
Le bureau du Mug, c’est un joyeux bordel, ça papote et ça rigole fort. Pas l’idéal pour une interview, alors on s’installe dans le patio de la RTBF. À côté de nous, l’autrice Adeline Dieudonné qui travaille, casque sur les oreilles. Et Jérôme Colin qui passe en faisant des blagues. La radio, c’est encore un peu nouveau pour Élodie, qui a quasiment terminé son adolescence devant les caméras de la télé publique. C’est un terrain de jeu qui la rend totalement heureuse, et ça s’entend.
Elodie de Sélys, en vrai
Alors qui est-elle, en vrai ? Élodie, c’est à la fois la « Mère Nullos », ce personnage qu’elle met en scène sur Instagram, cette maman de bonne volonté mais à côté de la plaque. Mais aussi la reine du karaoké, qui chante Bye bye de Mélénik comme personne. Et la présentatrice d’une émission historique, que ses amis taquinent parce qu’elle s’y connaît beaucoup trop en nazisme. C’est également l’amoureuse de Benjamin Deceuninck, avec qui elle forme une famille recomposée de sept personnes. Elle qui est plutôt sensible aux jolies voitures, elle conduit désormais un bus. « Quelqu’un est venu avec une latte, a dessiné un rectangle et puis a mis des roues. Ça ne fait pas rêver, mais c’est pratique ! »
Élodie, c’est aussi une fille avec un style très pointu. Pas le genre qui te fait te sentir mal sapée à côté, mais plutôt celui qui te donne envie d’oser et d’innover. Elle aurait pu étudier le stylisme, mais elle a préféré le pratiquer en dilettante : « En général, je sais très bien ce que je veux comme tenue, je la visualise dans ma tête. Le souci, c’est que les magasins ne sont pas au courant. » Si elle se taxe de nullos, elle assure que ses parents à elle étaient parfaits, même s’ils détestent qu’elle dise ça publiquement. Élodie, c’est enfin, d’après tous ses amis à qui nous avons parlé, une personne d’une gentillesse totalement déconcertante. Attentive, bienveillante, qui n’oublie jamais un anniversaire et qui est aux petits soins pour tout le monde.
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Son autobio en 4 dates
- 8 décembre 1980 « Assassinat de John Lennon. J’avais un an et demi et je ne savais pas qui c’était, mais je sentais bien que j’allais être triste. »
- 1984 « Pierre Rapsat, premier concert de ma vie, j’avais 5 ans. C’était à Fexhe-le-Haut-Clocher. Je suis tombée fan immédiatement. J’ai dit à mon père que je voudrais que Pierre soit mon père. Très classe. J’écoutais son album Ligne claire en boucle sur mon lecteur Fisher Price. Je ne l’ai jamais rencontré, mais récemment, j’ai interviewé son fils, ce qui m’a beaucoup émue. »
- Pâques 1992 « J’ai reçu une veste en jean Chipie et un pantalon Chevignon (les deux ENSEMBLE). Et cette certitude de régner désormais sur le monde. »
- Décembre 2003 « Débuts en télé et tournage de trois semaines dans les pays baltes. Ce qui me permet depuis vingt ans de nombreuses analyses géopolitiques commençant par “En tout cas, moi, quand j’étais dans les pays baltes…” »
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