(c) Fred Bastin.

Meet our guest: Virginie Hocq, la vie en drôle

Après Virginie Hocq en vrai (octobre 2015) et Virginie Hocq en vrai, le retour (mars 2020), découvrez, cet automne, Virginie Hocq en vrai, le retour de la revanche. C’est vrai, chez GAEL, on ne se lasse pas de l’interviewer. Vous allez comprendre pourquoi. Par Florence Hainaut. Photos : Fred Bastin.

Se pencher à intervalles réguliers sur la vie de Virginie, c’est découvrir une comédienne, une fille, une mère, une amoureuse et une citoyenne qui se questionne, évolue, crée, galère et rebondit. Tout ça en même temps, mais comme elle est hyperactive, elle gère. Elle nous ouvre la porte d’une main tout en postant de l’autre une story sur Instagram.

Sa petite maison, aux confins de la Région bruxelloise, est en travaux : « Ils n’avancent pas très vite, mais c’est mon mec qui les fait, c’est délicat de s’énerver. » Elle nous reçoit dans son bureau-salle de sport, dont les meubles ont été chinés ou faits par son amoureux, insiste pour qu’on prenne la place la plus confortable et aussi pour qu’on accepte quelque chose à boire. « C’est bête, je n’ai plus de kéfir. De l’eau ? Moi je bois trois litres par jour, c’est mon coach sportif qui m’oblige. Je te préviens, je ne vais pas arrêter d’aller faire pipi pendant l’interview. » Quatre fois, on a compté.

À sa décharge, on a papoté bien plus longtemps que prévu et bien au-delà du cadre de cette entrevue. Et tant mieux, sinon on n’aurait jamais su que l’autre jour, elle a rêvé de Yotam Ottolenghi, un chef star qu’elle adore. On ne connaîtrait pas non plus sa recette de rillettes de sardines (cf. « Virginie reçoit », p. 115). Et jamais, si on ne s’était pas éternisée, on n’aurait eu droit au sketch qu’elle faisait il y a des années en première partie des concerts de Lara Fabian. Et ça aurait été une perte, parce que c’est vraiment drôle. Virginie Hocq, c’est la femme qui est si simple, chaleureuse et bienveillante que tu es persuadée qu’elle est ta copine alors que tu l’as croisée une fois et demie dans ta vie. Et tant pis si ça n’est pas totalement vrai, on garde l’idée au fond de nous, parce qu’elle nous rend heureuse.

Son autobio en 3 dates

  • Décembre 1980 « J’ai 5 ans et je crois encore à saint Nicolas. Comme on n’a pas de cheminée, ma mère m’a fait croire qu’il passait par les tuyaux du chauffage. Je me souviens très nettement avior crié : “Merci saint Nicolas” à hauteur de la vanne. »
  • Novembre 1985 « J’ai 10 ans, la télévision diffuse en boucle les images de la petite Omayra, cette enfant colombienne coincée sous les décombres après un glissement de terrain. On la voit mourir quasi en direct. J’organise une collecte dans mon école. Je pense encore souvent au regard de cette petite fille. »
  • Mai 1986 « J’ai 11 ans et je regarde Sandra Kim à l’Eurovision. Je rêve d’un veston et d’un nœud papillon. Je ne comprends pas les paroles et je chante : “Et tant pis s’il pleut un peu beaucoup sur moi.” L’enfance, ça a vraiment été une très chouette période de ma vie… »
Retrouvez cette rencontre en intégralité dans le GAEL d’octobre disponible en librairie.

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