Meet our Guest: Sandrine Corman, surdouée du bonheur
Elle a débarqué sur les antennes alors qu’elle n’avait pas fini son adolescence, l’accent liégeois et l’envie de vivre des expériences chevillés au corps. Vingt-cinq ans plus tard, la « petite nouvelle » a pris ses quartiers chez RTL. Sandrine Corman est aussi mère de famille nombreuse à temps partiel, obsédée par son aspirateur, rigolote et accro aux câlins de son fils cadet. Par Florence Hainaut. Photos: Laetizia Bazzoni.
Sandrine Corman en vrai
Elle arrive souriante, pull violet à col camionneur, jupette à fleurs et combat shoes. Le modèle « bonne copine avec qui on a envie d’aller boire un verre » plus que diva du petit écran. Sandrine Corman a toujours été là, on l’a vue grandir à l’antenne, à peu de choses près. Si elle se prenait au sérieux, elle aurait sans doute implosé en plein vol. Mais elle est cool, s’amuse du fait que ses enfants se fichent éperdument de la manière dont elle gagne sa vie — « C’est assez sain, je trouve » — et parle avec des étoiles dans les yeux de Belges dans la Légion étrangère, la série documentaire dont elle vient de finir la deuxième saison. « La nuit, tu grelottes sur ton matelas pas confortable, mais quel kif ! J’ai adoré ces tournages. » Elle doit beaucoup à son titre de miss Belgique, mais s’agace qu’on la réduise à son écharpe, qui date de 1997. Le sacre lui a en effet ouvert des portes, mais ne lui a pas offert de carrière. Ça, elle l’a fait seule, avec toujours l’envie « d’essayer pour voir » : « Tu me lances des challenges, je suis du genre à y aller le couteau entre les dents. »
« Elle est l’une des chevilles ouvrières du Télévie, s’essaie au théâtre aussi. Elle n’a le temps de rien, mais plein d’envies »
Elle enchaîne les émissions sur RTL-TVI, et puis plus tard sur M6 (La France a un incroyable talent, Top Chef, X Factor). Elle participe deux fois à Pékin Express, passe par France 2 et TMC. Elle est l’une des chevilles ouvrières du Télévie, s’essaie au théâtre aussi. Elle n’a le temps de rien, mais plein d’envies. En vrac : reprendre l’organisation du concours Miss Belgique, sauter en parachute, apprendre à jouer de la guitare et passer des jours entiers à bouquiner – « Mon mari m’appelle Bernard Pivot ». Elle adore les librairies – « C’est l’un des endroits que je préfère au monde » – et passe des heures à lire les résumés des livres. C’est peut-être trop tard, mais elle hésite encore... Elle aurait tant aimé devenir avocate. « Et avec la tchatche que j’ai acquise, je pense que je serais bonne. » Sandrine Corman est typiquement ce que l’on appelle une chic fille. Cette interview a d’ailleurs duré bien plus longtemps que prévu, mais c’est parce que nous avons chanté à tue-tête des classiques de l’Eurovision. Et c’était parfait.
AUTOBIOGRAPHIE EN 3 DATES
15 juillet 1993: « Première fois que j’ai pris l’avion. On allait à Ténérife. Je me revois avec cette peur panique... Ça ne m’est jamais passé. C’est horrible, tous les gens qui me connaissent le savent. Aujourd’hui, ça ne m’empêche plus de voyager, mais au début, je ne pouvais juste pas. Quand on faisait les croisières RTL, je m’imposais quinze heures de bus pour aller embarquer, au lieu de faire deux heures d’avion. »
1998: « J’ai obtenu mon permis de conduire. En devenant miss Belgique, j’ai gagné une magnifique décapotable jaune, mais j’avais 17 ans et pas le permis. J’ai un souvenir très précis du jour où je l’ai eu, et du premier coup. J’ai pris l’autoroute, seule, vers RTL, la musique à fond. C’était génial. »
2000: « La première fois que j’ai rencontré Patrick Bruel, pour le Télévie. Petite, j’avais des posters plein ma chambre. J’allais aux concerts avec ma cousine, je montais sur ses épaules en espérant qu’il me fasse signe. Quand il est arrivé chez RTL, je tremblais, j’étais incapable de dire un mot. Depuis, je l’ai revu et ça va mieux. »
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