Meet our Guest: Jean-Michel Zecca, l’animateur au sourire franc

Il a les yeux bleu lagon et un sourire immense. Pas un sourire en plastique, un vrai, chaleureux jusqu’au fond dudit lagon. Et cette interview a été la plus longue jamais réalisée pour un GAEL Guest, la faute aux fous rires à répétition. Par Florence Hainaut. Photos : Laetizia Bazzoni.

S’il y a un animateur télé et radio iconique en Belgique francophone, c’est bien Jean-Michel Zecca. On le connaît depuis toujours : « J’ai fait du talk, du foot, des caméras cachées… Il n’y a que les 24 h de cuistax de Louvain-la-Neuve que je n’ai pas présentées ! » On connaît le personnage médiatique, surtout, mais aussi son amour de la cuisine italienne. En 2008, il signe un livre de recettes, La Cuisine de mon père. « C’est une cuisine simple, celle qu’il nous faisait et qu’avant, sa mère lui faisait. » Sa femme — et mère de ses deux enfants dont il parle avec l’œil un peu humide — a d’ailleurs du mal à comprendre sa passion pour les macaronis à la crème de pois chiche.

Voilà ce qu’on connaît de lui. Le reste, il le confie finalement assez peu. Pas grand fan d’interviews, il a fallu ruser pour qu’il accepte. Et s’il a bien voulu passer toute une après-midi à se faire disséquer par les équipes du magazine GAEL, c’est parce que nous lui donnions le temps de développer autre chose que cette image un peu lisse et attendue derrière laquelle il se cache parfois.

« Heureusement, ma vie ne se résume pas à la radio, la télé et la cuisine ! » Il y a aussi des batailles de sabre laser avec son fils, Nino, « même s’il me donne toujours celui qui n’a pas de pile ».

Son luxe, depuis la rentrée, c’est de prendre le petit-déjeuner en famille en pleine semaine. « Je n’ai plus d’émission radio le matin, à part le vendredi, et ça me fait un bien fou de manger avec mes enfants et ma femme. » Il dit de lui-même qu’il a été un sacré kéké, le genre qui aime les voitures un peu trop voyantes et les soirées un peu trop longues. Il regarde avec bienveillance l’animateur qu’il a été à une époque, mais est bien content de ne plus lui ressembler : « Trop caricatural. » Il dit qu’aujourd’hui, il est enfin devenu qui il est. Et ça vaut ce que ça vaut, mais on vous le dit quand même : on a adoré qui il est.

L’autobio en 5 dates

17/9/1968

« Je découvre Montignies-sur-Sambre, ce qui, pour venir au monde, n’est pas le truc le plus exotique. »

Septembre 1986

« Ma vie bascule au bout d’un couloir de l’athénée de Châtelet, où j’entre pour la première fois de ma vie dans ce qui ressemble à peu près à un studio de radio libre. »

Mars 1998

« Je pénètre pour la première fois au 1, avenue Ariane. Je ne sais pas encore que ce jour-là va conditionner tout ce qui va suivre jusqu’à aujourd’hui. »

13/11/2013

« Livia, 3,180 kg et une conception toute particulière de la nuit… »

3/2/2020

« Nino débarque et avec lui, l’assurance de pouvoir regarder un jour ensemble des matchs de foot et une grande étape du Tour et reproduire beaucoup de mes conneries d’adolescence. »

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