L’Instantané: Adrien Devyver nous dévoile sa photo perso
Pour notre rubrique l’Instantané, Adrien Devyver nous dévoile ses derniers exploits sportifs et partage avec nous sa passion pour le VTT.
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Le cliché perso d’Adrien
C’est une région magnifique : vous descendez la E411 en direction du sud et vous ne la quittez pas avant au moins la sortie 26 ou 27, et vous pouvez aller jusqu’à Esch-sur-Sûre, au Grand-Duché de Luxembourg. Les paysages sont dingues, à en oublier qu’on est si près de chez nous. Vous y trouvez toutes sortes de sentiers balisés pour le VTT, dont certains hyper techniques. Avec trois potes complètement mordus de vélo, on s’envoie régulièrement un message Whats-App : “On y va ?” On part à midi, on est sur place en une heure 30, on pédale à fond, parfois sans croiser la moindre route, et
on est de retour chez nous vers 18 h, les muscles épuisés mais la tête complètement
peace.
Cette activité est un refuge pour moi : pas le temps de penser à autre chose qu’à garder mon équilibre, ni de parler ou de me laisser distraire. De la vraie pleine conscience. J’y fais le plein de sensations nature, comme à l’époque des scouts. Ce n’est que dans ma douche que je découvre les griffes laissées par les ronces, tellement j’étais concentré.
Seul au monde
L’un de mes trois amis est super calé pour dessiner des trajets bourrés d’adrénaline, des singles tracks (une piste qui fait juste la largeur du vélo, NDLR) bien raides. On s’y sent seuls au monde, à croiser uniquement des cerfs ou des biches. J’aime les descentes, mais j’adore aussi les montées, terminer un col, aller au bout de mes forces. C’est parfois dangereux, j’avoue. J’ai expérimenté de grosses chutes et de belles fractures. J’essaie quand même d’être prudent : depuis que je me suis cassé le nez, je porte un casque intégral. Sans compter les coudières, genouillères et la veste rembourrée comme les motards.
« Je suis casse-cou, mais il y a toujours une voix qui me souffle d’éviter que ça se termine mal... »
Un bon équipement fait partie du plaisir : j’ai une montre connectée, un GPS sur le guidon, une caméra branchée sur le casque. Moi qui suis très distrait, j’oublie souvent une partie de mon matos — lunettes, GSM...—, ce qui me fait souvent arriver en retard... Heureusement que j’ai des potes compréhensifs. Souvent, ils sont déjà fin prêts à démarrer quand j’arrive. Mon vélo est une machine de guerre, un modèle assez spécifique qui permet d’assurer une meilleure stabilité en descente, avec une roue avant plus grande que l’arrière. Cela me permet d’avoir plus d’adresse, ce qui me fait gagner en assurance et passer des caps de frousse. Je suis casse-cou, mais il y a toujours une voix qui me souffle d’éviter que ça se termine mal. Le jour où mon fils Gaspard me dira qu’il veut aller faire du VTT, je serai tellement content ! Ce serait cool, de faire ça ensemble ! »
SON ACTU
- Ce n’est pas tous les jours qu’un animateur vous demande de déplacer son interview pour pouvoir aller chercher son fils à l’école : Adrien Devyver assume à fond son rôle de père. Dans son livre Moi, papa (éd. Kennes), il raconte les bouleversements vécus depuis la grossesse de sa femme jusqu’aux 3 ans de leur petit Gaspard. Le tout accompagné d’infos de spécialistes : gynéco, pédiatre, infirmière...
- La deuxième saison du podcast Moi, papa est en gestation (Auvio).
- En radio, il anime l’émission quotidienne La Grande Forme, sur la santé, de 13 h à 14 h 30 (Vivacité).
- En télé, il coprésente l’émission d’humour Le Grand Cactus le jeudi à 20 h 35 (Tipik).
Adrien Devyver se dévoile:
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