Lara Fabian: « J’adorerais collaborer avec Stromae! »

Laura Swysen

Quelques mois à peine après avoir achevé sa tournée internationale, le « Camouflage World Tour », Lara Fabian revient déjà avec un nouvel album. 3 ans après la sortie de son dernier album en français « Ma vie dans la tienne », la chanteuse, qui a vendu plus de 20 millions d’albums dans le monde, renoue avec la langue de Molière. Nous l’avons rencontrée à l’occasion de la présentation de son nouvel opus, « Papillon », un album enregistré dans son pays de coeur, le Canada.

Comment avez-vous vécu ce retour au Canada?

C’était très intense, un peu comme on retrouve une partie de sa famille. On se demande si la porte sera aussi grande ouverte, si notre famille va nous reconnaître et, surtout, si elle aimera ce qu’elle a devant les yeux. L’accueil a été incroyablement chaleureux. Cela faisait 13 ans que j’avais quitté le pays. Tout s’est fait si vite! Un coup de téléphone le 28 août et quelques semaines plus tard, nous voilà arrivés au Canada. Nous avons atterri sur une peau de banane, si je puis dire: il a directement fallu faire les valises et trouver un nouvel endroit pour vivre. J’ai habité pendant un mois chez une amie avant de trouver l’endroit idéal pour ma famille. Mon mari et ma fille se sont directement sentis chez eux, ils se sont peut-être adaptés avec encore plus de facilité que moi!

Vous vous attendiez à un tel accueil?

Pas du tout, cela faisait 13 ans que j’étais partie! Ce coup de téléphone a changé ma vie: j’habitais depuis 9 mois en Andalousie et tout a changé en l’espace de deux semaines. C’était très intense, j’étais présentes dans tous de très nombreux médias canadiens.

« Nous, les chanteurs, vivons comme des athlètes. On est loin du cliché « sex, drugs and rock’n’roll ». »

Parlez-nous de votre rôle de coach dans La Voix (l’équivalent canadien de The Voice).

J’adore! Je me suis rendue compte que la transmission c’était mon dada. Cela a confirmé l’envie d’en faire la seconde partie de ma carrière. Il suffit de voir leurs yeux s’illuminer lorsqu’ils parviennent finalement à placer une note qu’ils n’arrivaient pas à atteindre. Je me sens vraiment à ma place dans cet exercice et je compte poursuivre ce projet en ouvrant deux écoles: l’une à Montréal, l’autre à Bruxelles.

En quoi consisteront ces écoles?

On y apprendra bien plus que le « bien chanter ». Je veux aider les jeunes chanteurs en leur offrant tous les équipements dont ils ont besoin afin d’affronter ce monde. On n’y fera pas seulement des vocalises, on leur apprendra à « vivre ce métier » de la gestion des interviews aux contrats en passant par les stratégies spirituelles et sportives pour gérer la pression. L’alimentation aura également son importance. Nous, les chanteurs, vivons comme des athlètes. On est loin du cliché « sex, drugs and rock’n’roll ».

Quels sont vos influences musicales du moment?

J’écoute en boucle les morceaux de Panic! at the disco. J’apprécie aussi énormément Stromae, Chris ou encore Alex Nevsky, un jeune artiste québécois qui dépeint la société et sa génération avec beaucoup de positivisme.

« Si on met quelque chose sur la table qu’on adore vraiment, dans laquelle on a mis tout son coeur, cela ne peut que plaire. »

Des inspirations pop contemporaines qui ont influencé votre nouvel album, Papillon...

Bien sûr! Papillon, c’est la célébration de la joie et de la légèreté. C’est un morceau pop contemporain qui rend hommage à cette philosophie de vie qui nous pousse à prendre plus de recul et à regarder le monde avec plus de légèreté, sans perdre en profondeur. C’est un morceau rempli de gratitude, « Count your blessings », comme dirait le proverbe.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Le Papillon semble voler bien loin de vos débuts: avez-vous peur que les fans ne vous suivent pas?

Bien sur, j’ai toujours peur. Mais j’aime vraiment beaucoup cet album. Je me dis que si on met quelque chose sur la table qu’on adore vraiment, dans laquelle on a mis tout son coeur, cela ne peut que plaire. Je suis assez heureuse et sereine puis il faut aussi évoluer. Je ne peux pas devenir une caricature de moi-même! À un moment, il vaut suivre la musique contemporaine comme l’on fait Phil Collins, Sting ou Annie Lennox, des chanteurs qui vieillissent avec grâce car ils ont vieilli avec leur époque.

Quel est votre duo de rêve? L’artiste avec qui vous rêvez de collaborer?

J’adorerais travailler avec Stromae!

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Le tac au tac

Bruxelles ou Montréal: les deux!

Poutine ou moules-frites: Moules-frites.

Isabelle Boulay ou Laura Pausini: Laura Pausini.

Papillon ou je t’aime: Je t’aime papillon!

Chanter en anglais ou en français: les deux!

  • Son quatorzième album Papillon est d’ores et déjà disponible et la chanteuse se lancera dans une gigantesque tournée européenne et passera à Forest National le 9 janvier 2020.

Plus sur Lara Fabian:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu des partenaires

Contenu sponsorisé