Couple, enfants: ce manuel humoristique vous aide à mieux vivre le cap de la cinquantaine!
Avec le corps qui change, le couple qui s’use ou se défait, les enfants qui quittent la maison, la cinquantaine est souvent redoutée. Une situation à laquelle les journalistes Valérie Trierweiler et Constance Vergara proposent de remédier, en racontant, avec humour et autodérision, la vie d’une quinqua qui, sans éviter les écueils, en font une arme redoutable pour améliorer l’existence. Par Nicky Depasse.
Avec leur livre « C’est pour une amie, manuel à l’usage des quinquas », Valérie Trierweiler et Constance Vergara abordent la cinquantaine avec beaucoup d’humour et d’autodérision.
La cinquantaine selon Valérie Trierweiler et Constance Vergara
Comment l’idée de ce manuel pour les personnes qui appréhendent d’aborder la cinquantaine (et au-delà) vous est-elle venue ?
VALÉRIE TRIERWEILER : « Assez naturellement. Nous sommes amies depuis 25 ans, nous nous racontons nos mésaventures, généralement, en riant. Et comme on échange le même genre d’histoires avec notre bande d’amies, on s’est dit que si tout le monde voyait les choses avec autant d’autodérision, il irait mieux. On a donc décidé de partager ces expériences dans un livre. »
C’est une renaissance, la cinquantaine ?
CONSTANCE VERGARA : « Oui, c’est exactement ce que nous avons voulu montrer dans ce livre. C’est, bien sûr, la fin de quelque chose, il est beaucoup question de femmes célibataires, ce que nous sommes, Valérie et moi, comme beaucoup de nos amies. Mais cela n’a rien de définitif : c’est une parenthèse, plus ou moins longue, que nous aimerions saisir pour en faire quelque chose de jubilatoire. Faire de la cinquantaine des années récréatives, comme si on avait vingt ans. Et on en profite d’autant plus que nous avons une expérience dont nous ne disposions pas alors. »
« Faire de la cinquantaine des années récréatives, comme si on avait vingt ans. Et on en profite d’autant plus que nous avons une expérience dont nous ne disposions pas alors. »
Constance Vergara
VALÉRIE TRIERWEILER : « Il ne faut pas craindre cette période de célibat qui permet, par exemple, de s’ouvrir à l’amitié. Dans nos séances de signatures, des femmes nous disent on aimerait être comme vous, car nous, à la maison, on a le vieux mari qu’il faut prendre en charge après le départ des enfants. Si des femmes sont heureuses en couple, c’est très bien, mais ce n’est pas toujours le cas. Donc, nous disons qu’il ne faut pas craindre de vivre seule si c’est pour aller vers un mieux. »
Etre une femme en 2025, qu’est-ce que cela signifie ?
CONSTANCE VERGARA : « C’est assumer ses choix, faire ce qu’on veut de sa vie amoureuse, professionnelle et familiale. Aller où on a envie dans tous les domaines de la vie. Être autonome financièrement, ce qui est le début de tous les choix et de la liberté. C’est ne se poser aucune limite : tout est possible. »
Et comment pourrait-on qualifier la femme de 50 ans ou 60 ans, aujourd’hui ?
CONSTANCE VERGARA : « Libre. Libre de ses choix. Détachée du regard des autres, des injonctions. »
VALÉRIE TRIERWEILER : « Nous avons été interviewées par trois trentenaires de médias différents qui nous ont dit que le livre donne envie d’avoir notre âge. Il est vrai que les décennies 30 et 40 sont très lourdes en pression et charge mentale : il faut bâtir sa carrière professionnelle, créer la famille, réussir à garder le mari ou en trouver un. À la cinquantaine, même si on travaille encore, nous sommes déchargées de beaucoup de choses. »
Aimeriez-vous avoir la vingtaine aujourd’hui ?
CONSTANCE VERGARA : « Oui. Je reprendrais bien des études, moi. Mais pas question de nostalgie, plutôt l’idée d’être immortelle et de pouvoir recommencer. »
VALÉRIE TRIERWEILER : « 20 – 25 ans, pas spécialement. Si on me proposait de revenir à la quarantaine, peut-être, oui. »
« Il faut à la fois se laisser surprendre mais aussi provoquer les choses qui vous arrivent. Aller de l’avant et se saisir de sa vie parce que très sincèrement, à 50, 60 ans, on est encore jeune. »
Valérie Trierweiler
Que diriez-vous à une femme qui redoute l’arrivée de son cinquantième anniversaire ?
VALÉRIE TRIERWEILER : « Comme dirait le pape : n’ayez pas peur ! N’ayez pas peur de ce qui vous attend car, peut-être les plus belles choses vont seulement vous arriver. »
CONSTANCE VERGARA : « Il faut à la fois se laisser surprendre mais aussi provoquer les choses qui vous arrivent. Aller de l’avant et se saisir de sa vie parce que très sincèrement, à 50, 60 ans, on est encore jeune. Tant qu’on a la santé, qu’est-ce qui vous empêche de faire ce que vous voulez ? Tout n’est pas une question d’argent. C’est aussi une question de volonté et détermination. Un état d’esprit qui vous permet d’aller vers les autres, de s’ouvrir. Allez de l’avant ! »
- C’EST POUR UNE AMIE, MANUEL A L’USAGE DES QUINQUAS, VALÉRIE TRIERWEILER et CONSTANCE VERGARA, 236P., Ed. LES ARÈNES
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