Meet our Guest: Alex Vizorek, les plus léger des workaholics

Il aurait dû être ingénieur commercial. Puis non, finalement : journaliste. Oh et puis zut, comédien. Il a bien fait pour finir d’écouter sa voix intérieure et de devenir humoriste : il cartonne. Tellement même que ça n’a pas été évident de l’attraper. L’homme s’avoue peu disert quand il s’agit de parler de lui, mais il nous en a dit assez pour nous laisser voir l’essentiel. PAR FLORENCE HAINAUT. PHOTOS : LAETIZIA BAZZONI.

AUTOBIO EN 3 DATES

J’ai 17 ans

« Au lieu d’étudier, j’allume la télé et je tombe sur un documentaire sur Barbara. Le lendemain, après avoir raté mon examen, je suis allé acheter un double CD d’elle et ça m’a influencé pour l’exigence artistique. Chez elle, chaque mot est juste, chaque histoire est bien racontée. »

2012

« Premier Festival d’Avignon. C’est difficile quand t’es dans la rue en train de distribuer tes tracts avec 1 600 autres personnes qui disent aux gens que le meilleur spectacle, c’est le leur. Mais même si j’avais 30 personnes dans une salle de 55 places, je profitais à fond. Je me suis dit que chaque spectateur supplémentaire serait une victoire. Aujourd’hui, je fais entre 500 et 800 spectateurs et je suis joie que plein de gens aient envie de venir. »

6 décembre 2019

« L’Olympia... Je me suis dit : “Cette fois, tu peux estimer que tu as fait quelque chose.” C’était fou. Mais je n’ai pas vraiment profité du moment parce que je voulais faire un truc bien pour 1 800 personnes, une sacrée pression. Mais quand tu arrives l’après-midi et que tu vois ton nom sur la devanture, ça fait un truc. Et au-delà de ma fierté personnelle, tous les gens qui m’ont soutenu étaient fiers. Et c’était super. »

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