Les 5 aveux de Nawell Madani
L’humoriste belge Nawell Madani, notre Guest d’avril, n’a toujours pas rangé sa langue en poche...
En 2011, Nawell Madani a fait sensation au pourtant très masculin Djamel Comedy Club. Quatre ans d’ascension fulgurante plus tard, notre GAEL Guest n’a toujours pas rangé sa langue en poche... Ce qu’apprécient follement ses centaines de milliers de followers.
1. À 22 ans, tu as quitté tes parents à Bruxelles en prétextant que tu allais terminer tes diplômes en marketing et management à Paris. Tu savais que tu ne le ferais pas?
« Oui, je mentais tout simplement. Je voulais être danseuse. Mais ça a été difficile, les débuts à Paris ! Rien à voir avec Bruxelles, où on cherche un appartement en scrutant les affiches «À louer, te huur» et où il n’y a qu’à téléphoner. À Paris, tout passe par l’agence immobilière, à qui il faut donner 1 mois de loyer. Et ta fiche d’imposition doit montrer que ton salaire vaut trois fois le loyer. Moi j’avais 700 € en poche.
J’ai fait de la colocation avec des gens que je ne connaissais pas, avec qui j’ai dû apprendre à vivre... Il y a une vraie instabilité. Il m’est arrivé de dormir dans ma voiture. Et je n’avais aucune envie de revenir à la maison, parce que je savais que je n’aurais pas l’occasion de repartir une deuxième fois.»
2. Quel métier n’aimerais-tu pas faire?
«Esthéticienne. Je ne pourrais pas toucher des pieds toute la journée! Et voir des tech, je ne pourrais pas.»
Des tech...?
«Des foufounettes! Je ne pourrais pas! Toutes les femmes de ma famille, nous sommes migraineuses. Du coup, on a l’odorat hyper sensible. Je fais même des commentaires à mon ingénieur du son sur le parfum qui se dégage de ses mains, quand il place mon micro.»
3. Quand as-tu eu le plus le trac?
«Les premières fois que je suis montée sur scène. J’avais l’estomac tellement retourné que... je vous laisse imaginer. Ensuite, j’ai décidé de ne plus manger de la journée. Un calvaire pendant un an! Car à mes débuts, je bidais une fois sur deux. Ensuite, je suis progressivement devenue meilleure. Aujourd’hui, je décide quand les gens vont rire, comme un chef d’orchestre. J’ai toujours le trac mais, grâce à une meilleure maîtrise de mon art, je peux laisser de la place à l’impro. C’est précisément ces moments de grâce que je vais chercher tous les soirs. Car le texte on le connaît, il est rodé.»
4. Qu’aimerais-tu changer chez toi?
«Je suis en train de travailler mon impulsivité et ma franchise. J’étais trop franche auparavant. Mais aujourd’hui, j’ai compris que la franchise se méritait. J’aimerais être entourée que de gens francs. Sinon on passe à côté, on cumule.»
5. Faire de la télé (au Grand Journal à Canal +, en 2011) ce n’était pas ton truc, paraît-il ?
«Non, en effet ! Ça ne me convient pas de faire du stand-up assise. En plus, à la télé, il faut être efficace dans la vanne. Et moi, je n’aime pas être efficace. J’aime prendre mon temps, m’installer, me sentir en confiance. Comme à un repas entourée d’amis. Je veux garder ce naturel. »
Nawell Madani
Pour en connaître plus sur Nawell Madani, rendez-vous dans le GAEL d'avril! Découvrez également la vidéo des coulisses du shooting avec notre GAEL Guest. Et ne manquez pas Nawell Madani présentée en 6 lettres ainsi qu' en 5 objets.