Qui était vraiment Isabelle de Borchgrave, l’artiste belge?

L’artiste belge Isabelle de Borchgrave est décédée ce vendredi 18 octobre. L’occasion de revenir sur notre rencontre avec notre GAEL Guest. 5 faits que vous ignoriez probablement sur elle.

De ses célèbres robes en papier à ses récentes créations en bronze en passant par ses tableaux incroyables... Isabelle de Borchgrave était une artiste multidisciplinaire épatante. Lorsque nous l’avions interviewée, en juillet 2016, elle s’était présentée en cinq faits personnels.

1. Elle est née artiste

« Je suis née artiste. J’ai commencé à dessiner avant même de marcher. Et j’ai eu la chance d’avoir une mère qui m’a laissé avancer et m’a permis de quitter l’école rapidement, parce que j’y ennuyais terriblement. Ce n’est pas que j’étais mauvaise, mais j’avais un grand besoin de créer, de dessiner, d’apprendre... seulement, pas de manière scolaire. »

Isabelle de Borchgrave

2. Aucun de ses deux parents ne faisaient de l’art

« Mon père était un homme très joyeux, très bon vivant. J’ai certainement hérité de sa joie de vivre, mais il n’était pas créatif. Quant à ma mère, c’était une femme extrêmement intelligente et fine. Elle aimait énormément la musique et l’art. Elle ne faisait rien de tout ça elle-même, mais dans la vie, il faut des créatifs et des contemplatifs. Ma mère était plutôt du côté contemplatif. »

Isabelle de Borchgrave

3. La Reine Fabiola était sa plus grande fan

« Une femme pleine d’imagination. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne pensait pas qu’à la religion. Elle adorait surprendre. Pour le mariage de l’infant d’Espagne, elle m’a commandé une robe en papier. (...) Tout le monde venait près d’elle lui parler de son vêtement et ça l’amusait beaucoup. C’est bête de dire ça, mais je pense qu’elle m’aimait bien. Elle venait à toutes mes expositions. »

Isabelle de Borchgrave

4. Son objet fétiche est un petit cochon

« Ce cochon, c’est mon objet fétiche. Il était par terre aux puces, je l’ai ramassé. Il y a 25 ans que je l’ai. Il me suit partout. »

Isabelle de Borchgrave

5.  Le rouge a une résonance particulière pour elle

« Le rouge. Toujours. Depuis que je suis petite. C’est pour cela aussi que l’atelier est blanc et que les écritures sont rouges. Le rouge est assez omniprésent. Parce qu’il revient naturellement, ce n’est pas moi qui le décide. Regardez les plumes. J’ai voulu créer une plume, je ne l’ai pas pensée turquoise ou verte, je l’ai pensée rouge. (...) Ce choix est instinctif. »

Isabelle de Borchgrave

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