(c) Laetizia Bazzoni

Parfum, vêtements, chaussures... Les secrets de style d’Adamo

Notre Guest Salvatore Adamo a appris la sobriété dès son plus jeune âge, d’une maman qui lui cousait parfois des habits. Ce n’était pas la couture dont il rêvait, mais il y avait tout l’amour du monde. Par Anne-Sophie Kersten.

Vous aimez les vêtements?

« C’est une respiration, ça m’amuse. Si je passe devant une boutique dont l’étalage accroche mon regard, j’y entre volontiers. »

Un style très vous?

« Un jeans foncé, une chemise, un cardigan ou un gilet. J’aime le marron, l’ocre. Il paraît que c’est la couleur du scorpion. Sur scène, c’est toujours un costume noir ou bleu marine. Au début, la cravate était quasi obligatoire. Ça vous classait. Je n’ai cessé de la porter qu’il y a une dizaine d’années. Mes parents étant passés d’une cité de baraquements à une maison en briques, le niveau social apparaissait dans nos vêtements. La sobriété s’imposait.

Une fantaisie?

« Une pochette. Ou une chemise turquoise pâle. Même sur scène, ça ne doit pas être tape-à-l’oeil. »

Vous portez des baskets sur la pochette de votre album...

« Les baskets, c’est comme un sourire. On me dit que j’ai l’air jeune. Je les ai portées récemment chez Drucker, mais je ne le ferai plus. Si ça devenait systématique, ça n’aurait plus de charme. »

Une marque de chaussures?

« Aujourd’hui, je porte des Prada. On a un différend avec mo fils aîné qui est passé aux anglaises, les Church’s. Je préfère le cuir plus souple des italiennes. Ces chaussures en pécari sont comme des gants! »

Un parfum?

« Vétiver de Guerlain, après une période patchouli. »

Ça, vous ne porteriez pas...

« J’ai porté pas mal de blousons, mais étant de taille très moyenne, je trouve que finalement, ça me fait une silhouette un peu râblée. »

Vos cheveux?

« À part dans les années 70, où je les avais longs, j’ai gardé la ligne de ma communion solennelle, tout à fait sur le côté. »

En bon italien, vous avez la chaîne en or?

« J’en ai reçu une jadis, avec une croix. Mais je l’ai perdue et je n’irais pas m’en acheter une moi-même. »

Retrouvez notre rencontre en intégralité dans le GAEL de mai, disponible dès maintenant!

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