Mon job de rêve: Catherine crée des chaussures design à San Francisco
Ils en ont rêvé, ils l’ont cherchée, ils l’ont trouvée : une brillante carrière à l’étranger. Ces six entrepreneurs belges expatriés nous entraînent dans leur aventure transfrontalière. Catherine nous parle de ses chaussures design qui mêlent tendances et nanotechnologie.
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Le témoignage de Catherine, 35 ans
« Petite, j’étais déjà passionnée par les chaussures, je rêvais de devenir vendeuse et j’aimais arpenter les magasins de souliers. Mais mes parents — pharmaciens — voulaient que je suive des études scientifiques. J’ai fait génie civil, mais lorsque j’ai obtenu mon diplôme, je ne savais pas trop dans quelle direction je voulais aller. Je sentais toujours mon côté créatif me titiller. À cette époque, j’ai reçu une offre d’une université pour mener des recherches sur les nanotechnologies, que j’ai acceptée. Par nanotechnologie, on entend tout ce qui se passe dans notre vie quotidienne à petite échelle, si infime que nous ne pouvons ni le voir ni le sentir. Soit tout ce qui est inférieur au 10 000e de millimètre. Cette technologie est présente dans les cosmétiques, mais aussi dans les vitraux, par exemple.
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En plus de mes recherches scientifiques, j’ai suivi une formation en design de
chaussures. J’ai découvert que la conception des chaussures avait peu évolué au cours des cent dernières années. J’ai fait en sorte de combiner mes connaissances scientifiques avec la création de chaussures. Le résultat ? La naissance en 2014 de mon entreprise Elegnano : le nom est une contraction d’élégance et de nanotechnologie.
Notre entreprise utilise l’effet lotus, un principe qui vient de la physique. Dans la nature, il existe plusieurs façons de repousser l’eau. Nous imitons cette technique sur des fibres de cuir, pour que les chaussures repoussent plus longtemps l’eau et la saleté. Je veux surtout faire de belles chaussures : des couleurs vives, des talons hauts et de la qualité. Grâce à la nanotechnologie, elles ont une durée de vie plus longue.
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Je suis à San Francisco depuis 2017 grâce à une bourse du Fonds Prince Albert, qui soutient entre autres les jeunes entrepreneurs. Il s’est avéré que c’était mon truc. Je me sens chez moi dans l’interaction entre le travail technologique et la pensée créative. Je suis également consultante auprès d’entreprises pour les aider à combler le fossé entre le design et la technologie. Mon entreprise est toujours basée en Belgique, mais comme nous avons des clients dans le monde entier, c’est plus facile pour moi de travailler d’ici. Même si je viens régulièrement en Belgique, je me sens vraiment chez moi à San Francisco. J’aime la méthode de travail très directe typiquement américaine, même si j’ai dû m’y habituer au début. En fait, j’ai été rapidement adoptée par les gens ici, ce qui est une chance. Je pense donc y rester un moment. »
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