Marie se déshabille: la ballerine fait-elle de moi un petit rat?
Exit nos a priori mode. Marie Honnay, notre experte fashion, déshabille nos certitudes et décrypte les tendances de la saison, testing à l’appui. Elle nous livre son verdict et ses bons plans pour assurer en mode stylé. Cette semaine, Marie tente d’apprivoiser la divine ballerine. Suivez Marie sur Instagram @mariehonnay.
Elle est plus confortable qu’un escarpin et plus chou qu’un mocassin. Elle évoque la danse, une certaine grâce et un look un peu juvénile qui la rend incontournable. Toutes les filles les plus sexy de la planète, Audrey Hepburn, BB, Jane Birkin et Alexa Chung l’ont adoptée. Mais est-ce une raison pour craquer pour cette chaussure archi-plate et donc parfois peu flatteuse? J’ai testé le concept sur base d’une paire de ballerines Lolo The Ballerina.
La ballerine en pratique
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la ballerine est pratique. On l’enfile et on trottine. Rien de comparable avec ces chaussures trop hautes ou trop sophistiquées pour être honnêtes (et portables). Mais en marge de son côté confortable, la ballerine se veut aussi élégante, voire parfois funky. A condition, bien entendu, de ne pas trop la cadenasser. Portez-la, le jour, avec un jeans court et un sweater à capuches (ma sélection vient de la boutique Essentiel à Maasmechelen Village). Le top pour contrarier son allure trop gentille. Le soir, au lieu d’enfiler des sandales hautes, misez sur une paire de ballerines qui vous permettront, sans transition, de passer de la case apéro à la case resto. Sous une grande robe imprimée et un blazer (ma sélection vient de la boutique Essentiel à Maasmechelen Village), elles assureront d’un bout à l’autre de la soirée.
Mon verdict
Les ballerines, il y en a de tous les prix dans une foule de finitions: cuir lisse, nacré, effet serpent, etc. Vous pouvez opter pour un modèle griffé (toujours chic en soirée) ou tout simplement pour une jolie paire intemporelle qui, je vous l’assure, ne passera jamais de mode.