Faites connaissance avec le jury du PRIX GAEL
Découvrez les 6 jurés de choc de cette 17e édition du PRIX GAEL en partenariat avec Libris Agora. Chaque mois, vous pourrez suivre leurs avis sur les 3 romans sélectionnés.
Les membres du jury du prix GAEL
Catherine Hénaut (49 ans)
Passionnée? Le mot est faible. "Si ma fille aînée s'appelle Félice, c'est en hommage à Kafka" dit-elle. Et si elle travaille une journée par semaine dans une bibliothèque, à côté de sontravail dans une étude de notaire, c'est parce qu'elle ne pourrait se passer du contact avec les livres. "Je les emmène partout, chez le coiffeur, à la montagne... J'en lis au moins 60 par an." Depuis sa découverte des auteurs anglo-saxons il y a une trentaine d'années, Catherine est devenue incollable sur les grands noms de la littérature américaine.
Delphine Motte (34 ans)
Enfant, Delphine faisait partie de ces incorrigibles du fond de la classe qui s'empressent de terminer leurs exercices de math pour pouvoir se plonger le plus rapidement possible dans la suite du roman commencé dans le bus scolaire. Devenue conseillère en communication après des études en journalisme, elle n'a pas perdu cette habitude de lire sans arrêt et partout. Son pêché mignon, c'est le lait russe du dimanche dans son café favori avec un bon bouquin qui fait voyager.
Anne Meyer (65 ans)
Après 35 années au service d'études d'une organisation sociale où elle travaillait sur le droit des femmes – elle a notamment collaboré à l'élaboration de la Loi sur le harcèlement moral – Anne a pris une retraite (très) active, puisqu'elle continue à travailler comme bénévole chez Oxfam. Elle qui avoue n'avoir jamais manqué un seul exemplaire de Gael depuis sa première parution, dévore principalement les romans écrits par des femmes. Pour autant, elle ne boude pas son plaisir devant un bon Armel Job, un Yasmina Khadra, un Vincent Engel ou un John Irving. "Ce qui me fascine également, en littérature, ce sont les récits d'anciens otages. Je suis toujours impressionnée de voir que l'on peut surmonter de tels drames."
Alexandre Seron (35 ans)
Il est le seul homme du jury, mais quel homme! Après une formation en lettres classiques et en relations internationales, Alexandre a rejoint le CNCD, l'ONG responsable de la campagne 11.11.11, comme directeur. Un emploi du temps chargé qui ne l'empêche pas de passer des heures le nez plongé dans un roman ou un essai. Il faut dire que l'organisation et l'endurance sont nécessaires quand on pratique le triathlon... Sportif, tourné vers l'autre, poète et photographe à ses heures, Alexandre voue une passion à Sylvain Tesson, Henri Bauchau et Laurent Gaudé.
Nathalie Aubry (42 ans)
Avec des parents professeurs de français, Nathalie pouvait difficilement échapper au virus de la lecture! Dès son plus jeune âge, elle dévore tous les classiques de la bibliothèque Rose et Verte, avant de se passionner pour Paul Auster, Laurent Gaudé ou Jean-Paul Dubois. Pourtant, point de grande collection chez elle: habituée de la bibliothèque publique, la plupart des livres qu'elle achète voyagent, passant de main en main. Elle qui baigne dans l'aventure romanesque depuis toujours, a choisi de faire des études de cinéma – elle travaille comme scripte pour la télévision – et combine ses deux passions en découvrant, les bonnes et moins bonnes surprises des adaptations littéraires sur grand écran.
Julie Matagne (37 ans)
Impossible de parler de la vie de Julie sans parler de livres. Libraire depuis 15 ans, assistante éditoriale depuis 10 ans, Julie collabore aussi à une revue littéraire et a été jury pendant de nombreuses années pour le PIJA (Prix interrégional du jeune auteur). C'est peu dire qu'elle est passionnée de littérature. "Les livres ont vraiment changé ma vie", explique-t-elle. "Quand la librairie qui m'employait a fermé ses portes, je suis partie avec le meilleur client... Maintenant, à la maison, en plus de deux enfants, il y a des livres du sol au plafond."
La sélection de juillet:
– Le jeu de Loi, Emmanuel Loi, Le Seuil
– Loin des mosquées, Armel Job, Robert Laffont
– Dieu surfe au Pays basque, Harold Cobert, Héloïse d'Ormesson