Nouveau: le GAEL de juin est disponible en librairie!

Maillots stylés, relookings audacieux, barbecue savoureux et Dolce Vita en vespa: en juin, GAEL vous offre un avant-goût de l’été. 

Emilie Dequenne en Guest...

« Paname proteste aujourd’hui. L’équipe GAEL est arrivée sans encombre en Thalys, mais le taxi d’Émilie Dequenne, belgo-parisienne depuis plus de vingt ans, reste momentanément coincé dans une manif. Fébriles au vu des minutes qui s’égrènent, nous nous laissons néanmoins ébahir par la suite de 180 m2 que nous prête le sublime hôtel La Réserve.

Lorsque notre GAEL Guest apparaît, je pressens que, malgré le temps désormais compté, elle va tout donner. La comédienne multiprimée (Cannes, César, Magritte, etc.), qui m’a dernièrement bouleversée dans Close, est sincèrement désolée du retard, mais pas en panique pour autant. Émilie Dequenne dégage une stabilité communicative. Toute cette journée, elle saura prendre soin de notre travail commun comme d’elle-même, exprimant ses préférences pour telle chronologie du planning ou telle tenue, si bien sûr cela nous convient.

J’admire (j’envie !) sa capacité de s’ancrer dans le présent, et du coup de prendre du plaisir à chaque étape. Elle est zen au maquillage, jouette en shooting, spontanée en interview.

J’admire (j’envie !) sa capacité de s’ancrer dans le présent, et du coup de prendre du plaisir à chaque étape. Elle est zen au maquillage, jouette en shooting, spontanée en interview. On nous avait dit que l’ex-Rosetta protégeait jalousement sa vie privée... Entière, elle a fini par fouiller dans ses photos d’enfance pour nous retrouver la menuiserie de ses grands-parents. Elle déclare ne pas avoir de secrets, et je saisis ce qu’elle veut dire : la membre du jury d’Un certain regard au 76e Festival de Cannes est instinctive en tout, en entretien comme à l’écran. Sincère, du tac au tac, elle raconte sa famille, les plateaux de ciné, le plaisir de cuisiner à l’italienne (« al dente, sinon rien »), le goût quasi addictif d’affronter ses peurs pour gagner en liberté.

Tiens, il est déjà 20 h ! Elle n’a regardé l’heure qu’une seule fois : pour éviter de faire attendre le coursier des bijoux portés sur les photos. Nous filons vers le Thalys de retour,
avec la bénédiction d’Émilie : « Foncez, et s’il vous vient encore des questions, appelez-moi, je vous donnerai tout le temps que vous voudrez ! » Entière jusqu’au bout, j’avais bien senti.« 

Anne-Sophie Kersten, rédactrice en chef

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Bonne lecture,