Ce que vous réserve le GAEL de décembre

En couverture de ce GAEL, on vous présente Typh Barrow avec ces mots : « Le timbre fêlé de The Voice. » Cette fêlure est probablement ce que je préfère chez Typh. D’une part parce qu’elle fait l’originalité de sa voix rauque et soul, mais surtout parce qu’elle ne va pas sans une autre fissure, encore plus belle, entraperçue lors de la deuxième rencontre avec notre chanteuse-pianiste-compositrice (pp. 78-83). « Heureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière », disait Audiart. Lors de l’expérience qu’elle a accepté de vivre pour nous, Typh s’est soudain retrouvée aux prises avec l’une de ses batailles les plus anciennes (et ô combien reconnaissable !), son envie d’être « adéquate » pour être aimée. J’ai tellement senti l’effort que cette lutte a coûté à Typh que j’ai appelé son manager le soir et le lendemain pour m’assurer qu’elle s’en remettait. (Bien, ouf !) D’autres auraient frimé ou fait semblant, Typh a vécu l’événement dans ses tripes, son corps et son âme. C’est de ce bois que se chauffent les artistes. Vivement janvier, qu’on découvre Typh sur son trône pivotant de The Voice.

Rédactrice en chef