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20 mars 2024

Le printemps éveille les sens et invite à la renaissance! Faites le plein de bonnes adresses, de conseils mode et de lectures captivantes avec le nouveau GAEL d’avril disponible en librairie.

À la rencontre de Thierry Janssen

Thierry Janssen, notre GAEL Guest a été un petit garçon particulier déjà très conscient de qui il était, de ce qu’il deviendrait: chirurgien ou égyptologue. Dans son bel appartement dépouillé et lumineux – ça aussi, il le disait à 10 ans, qu’il habiterait dans un espace tout blanc -, il nous a présenté deux « amis », comme il dit, qui l’accompagnent depuis l’enfance: les divinités égyptiennes Thot qui, par l’éveil de la conscience dissipe les ténèbres de l’ignorance, et Maât, déesse de la justesse, garante de l’ordre et de l’harmonie. Dans ses livres, ses enseignements à l’Ecole de la Posture juste (qu’il a fondée à Bruxelles en 2015) et lors de notre rencontre, je retrouve ce souci de conscience et de justesse chez un Thierry Janssen à la voix posée, aux mots précis.

Ce que le petit Thierry ne savait pas, c’est qu’à 35 ans, il poserait le scalpel en pleine ascension professionnelle et développerait, avec un étonnant détour par la mode, d’autres façons de soulager ses semblables. Le moment du virage, de flottement, de perte de repères me parle tout particulièrement, car il montre que la joie émerge bien plus du lâcher-prise que des certitudes du mental. Depuis notre interview, je repense souvent à cette phrase qui a happé Thierry Janssen alors qu’il venait de recevoir son C4 d’Emporio Armani France: « On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où on va ». Il n’avait aucune idée de ce qu’il ferait de sa vie, et pourtant, il se sentait confiant.

Vous vous rappelez peut-être aussi l’un de ces moments de vie de votre existence où vous ne saviez pas exactement où vous alliez, mais où vous sentiez que c’était juste. Joyeux, même! « La vie connaît le chemin », croit fermement notre GAEL Guest. À condition qu’on la laisse circuler. « Alors respirons profondément, ouvrons notre coeur, détendons-nous. Car la vie passe toujours par où c’est détendu », enseigne-t-il. Cette justesse-là, il me semble que vous et moi l’avons aussi eue, enfants. Tous les espoirs sont donc permis.

Bonne lecture,