Coup de coeur: FruitCollect, l’ASBL qui récolte des tonnes de fruits pour éviter le gaspillage

Laura Swysen

Chaque année, en Belgique, des tonnes de fruits sont gaspillés faute d’être cueillis. Des pommes, des poires ou encore des cerises pourrissent dans les arbres des jardins des citoyens. Attristé par ce constat, un groupe d‘amis a décidé d’y remédier!

Prise de conscience!

Ils ont en moyenne 26 ans. L’âge des prises de conscience. L’âge où l’on se questionne sur la malbouffe et on tente de supprimer ses mauvaises habitudes alimentaires. L’âge où l’on rêve de refaire le monde autour d’un verre de vin. A 26-27 ans, Maxime et ses potes tentent déjà de changer le monde et notre consommation, ou du moins la Belgique et son gaspillage! C’est en novembre 2014 qu’a lieu le déclic : deux amis discutent des fruits qui pourrissent dans les jardins de particuliers. Une idée germe. Un crowdfunding, un site et quelques bouche-à-oreille plus tard, l’idée arrive à maturité et ils lancent, avec 4 autres amis, l’association FruitCollect.

Cette année, ils prévoient de récolter près de 15 tonnes de fruits!

Une mission écologique et sociale

Comme le nom de l’association l’indique (ils ne pouvaient pas faire plus clair!), ces jeunes proposent de récolter des fruits chez des particuliers à Bruxelles et dans toute la Belgique à condition que les vergers soient suffisamment grands (les cueilleurs analysent d’abord l’impact de leur venue – essence, etc – avant de se décider). Une excellente idée qui a permis de récolter deux tonnes de fruits la première année, six tonnes la deuxième et trois tonnes l’année dernière (à cause des mauvaises conditions météorologiques). Cette année, ils prévoient de récolter près de 15 tonnes de fruits!

Mais ce n’est pas tout! « Notre action a deux facettes: d’une part l’aspect écologique par la lutte contre le gaspillage alimentaire et, d’autre part, l’action est sociale car nous redistribuons des denrées en faveur des personnes défavorisées« , explique Maxime, un des fondateurs de FruitCollect. Mais, même si ces deux missions sont très nobles, ce n’est pas l’objectif principal de l’association qui souhaite surtout conscientiser les Belges.

En résumé

Comment ça marche? L’association fonctionne avec une plateforme de cueilleurs et de donneurs, via des inscriptions en ligne. Aujourd’hui, trois ans après la première récolte, elle compte près de 150 cueilleurs et 73 donneurs. « C’est du gagnant-gagnant. Lorsque nous cueillons des fruits, nous donnons une partie à des associations pour des femmes violentées, des personnes handicapées, ou des personnes démunies. Aussi, un certain quota peut être demandé par le propriétaire. » , explique Maxime. Ensuite, le restant est pressé en jus de fruits et revendus à des particuliers, des restaurants sociaux ou encore des épiceries sociales partenaires. 

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