Testé: le voyage en solo
18 novembre 2015
Le voyage en solitaire fait de plus en plus d’adeptes et pas que chez les célibataires. On a testé.
Le voyage en solitaire a le vent en poupe. À force d’en entendre vanter les bienfaits, j’ai voulu tester, moi aussi. Un peu par curiosité, un peu par nécessité: je vis dans un espace ouvert et j’ai parfois besoin... d’un peu d’air. C’est-à-dire de me retrouver. Chéri doit-il s’inquiéter? Non, c’est même plutôt sain, selon l’avis de la thérapeute Marina Blanchart.
Fin octobre, sur un coup de tête, j’ai donc booké un vol en solo. Destination Porto.
Le billet n’était pas cher et il y avait l’Océan... Pas vraiment le trip de l’extrême, c’est vrai, mais au fond de moi, je suis plus balnéo que Kilimandjaro. Et pour une première expérience, j’avais envie de la jouer soft. Un bon point selon Marina Blanchart. Le but du voyage en solitaire, c’est aussi d’apprendre à se connaître et s’assumer, pas forcément de se réinventer.
Fait presque incroyable me concernant, sur place, j’ai davantage lâché mon smartphone, habituellement greffé à ma main. Je pensais que seule, je serais en recherche constante de wifi et de contact avec «le monde extérieur», mais instinctivement, le lâcher prise s’est accompagné d’un lâcher du smartphone, que j’ai principalement utilisé comme appareil photo (ma passion) et GPS hors connexion (l’orientation, ma grande faiblesse).
Le voyage en solo: ce que j’ai le plus aimé
Mes (itin)errances: lors de ce voyage, pas d’horaires, pas de programme... des visites improvisées sur le moment, des changements d’avis, tout était permis.
L’éveil des sens: seule, j’étais beaucoup plus attentive à l’environnement extérieur, aux sons, aux odeurs. Et à ma petite voix intérieure. En particulier lors de balades le long de l’Océan, particulièrement propices pour se recentrer.
Et puis, la satisfaction: dans le voyage en solo, il y a aussi cette notion de défi, sortir de sa zone de confort. Le genre d’expérience que Tobias van Schneider, designer produit et ex-DA de Spotify, qualifiait d'"artist date", lors de son intervention au Kikk, le festival des arts numériques de Namur. Un rendez-vous d’artiste avec soi-même, ça me parle, et vous?
Mon voyage en solo, si je me suis ennuyée?
Avant de me lancer dans «l’aventure» j’avais un peu peur de trouver le temps long.
En vrai, pas une seconde! Et devinez quoi? Je n’ai pas fait une seule fois les boutiques. J’ai par contre beaucoup marché, fait d'agréables pauses en terrasse, essuyé quelques regards étonnés et mangé pour deux. C'est qu'à Porto, les portions sont copieuses.
Si je suis prête à recommencer? Oui, en poussant l’expérience un peu plus loin. En me lançant un autre défi.
Prête pour ce rendez-vous d’artiste avec vous-même? Retrouvez une sélection des meilleures ressources pour préparer votre voyage.
Vous vous demandez si le voyage en solo est fait pour vous? L’expérience vous tente mais vous fait un peu peur? La thérapeuthe Marina Blanchart vous donne son avis et ses conseils pour une première expérience réussie.
Dans votre magazine GAEL de décembre, vous retrouverez également le témoignage d'une voyageuse en solo convaincue et quelques bons plans.
Stéphanie Zawadzki, journaliste tendance et geekette coquette. Cette adepte du rouge qui claque, passionnée d'architecture et de photographie, est totalement accro à son smartphone. Et toujours prête à Instagrammer Bruxelles, sa belle, dont elle vous file les bonnes adresses dans les pages régionales de GAEL.
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