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Les Pouilles en Vespa : on a testé un road-trip en mode dolce vita

margothouget

L’Italie comme on en rêvait ! Dans l’imaginaire collectif, la Grande Botte s’explore à bord d’une Vespa, les cheveux au vent, sous un soleil resplendissant. L’agence Travelbase a fait de ce fantasme une réalité avec The Vespa Trip. J’ai eu la chance de pouvoir tester ce voyage hors du commun, promesse de liberté et de gourmandises, dans la région des Pouilles, en septembre dernier.

Le récit de mon escapade débute dans le talon de la Botte, et plus précisément à Fasano, une petite ville typique du sud du pays. Si comme moi, vous rêviez de sillonner l’Italie à bord du plus mythique des scooters, alors cette aventure devrait vous captiver. Andiamo !

Jour 1 : Vue sur les oliviers

Je ne pouvais pas espérer mieux comme point de chute pour mon séjour. La Masseria Don Sante, située à environ 2 km de Fasano, est un fabuleux domaine, servant autrefois de ferme, et reconverti depuis en hébergement de vacances et lieu de mariage. On comprend immédiatement pourquoi des couples viennent de l’étranger pour se dire oui. Au beau milieu des oliviers, l’emplacement est calme et féérique, en plus de disposer de toutes les infrastructures rêvées : piscine extérieure, court de tennis, patio avec vue remarquable sur la campagne et grandes chambres bénéficiant de la climatisation.

À peine ai-je le temps de poser mes valises, qu’il est déjà l’heure de suivre mon cours Start-to-Vespa. Car oui, avant d’arriver ici, je n’avais encore jamais piloté un deux-roues de ma vie. Il faut savoir qu’en Italie, vous n’avez pas besoin d’un permis moto pour conduire un scooter 125cc à la différence de la Belgique. Je me retrouve donc avec ce bolide entre les mains, et je ne fais clairement pas la maline. Heureusement, mon instructrice Amber arrive à me mettre à l’aise et m’explique clairement le fonctionnement de cet engin. Après quelques tours sur le parking, je suis déjà prête à me lancer dans la circulation italienne.

Jour 2 : Préparez-vous à voir la vie en blanc !

Un soleil radieux et plus d’une vingtaine de degrés me réveillent au petit matin. Aujourd’hui, je pars avec le reste du groupe à la découverte de l’un des villages les plus célèbres des Pouilles : Alberobello. J’enfourche ma Vespa, mon compagnon s’installe derrière moi, et c’est parti pour la grande aventure. Les premiers mètres sur le bitume me rappellent immédiatement nos charmantes routes belges. Je suis donc en terrain connu et habituée à rouler sur les nids de poule. Une dizaine de minutes s’écoule et les routes commencent à slalomer au milieu des oliviers et des vignobles. Ça y est, je me sens officiellement en vacances avec ces paysages dignes des plus belles cartes postales. La voie est libre, il n’y a que nous et nos deux-roues, dont les moteurs bourdonnent comme des guêpes. Pour la petite anecdote, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils se nomment Vespa, le terme signifie « guêpe » en italien.

Vers 10h, le GPS nous indique un parking où stationner nos scooters à l’entrée d’Alberobello. Nous avons une bonne heure pour jouer les touristes et vadrouiller entre les trulli, ces habitations construites en pierre sèche aux toits coniques et typiques de la région. Elles ont le don de charmer les voyageurs et de leur faire voir la vie en blanc. Nous en ressortons la tête dans les nuages avec l’impression d’être dans un rêve éveillé. Mais, il est maintenant temps de regagner la route pour visiter Locorotondo, une commune circulaire d’une beauté subjuguante et perchée sur une colline. L’après-midi se clôture ensuite en beauté avec un arrêt à Martina Franca et une pause glacée bien méritée.

Soirée focaccia, orecchiette & vino

Bien que la fatigue se fasse ressentir après cette première journée, moi et mon compagnon ne pouvons pas résister à l’offre de notre guide. Une soirée cuisine est organisée dans la masseria en présence de cuisinières italiennes. Les secrets les mieux gardés de la gastronomie transalpine vont nous être révélés… Alors comment pouvoir résister... Sur la longue table, chaque participant a le droit à son propre petit espace occupé par un saladier, les ustensiles et les ingrédients nécessaires, sans oublier un verre de vin pour allier cuisine & dégustation.

Ce soir nous mettons littéralement la main à la pâte pour confectionner une focaccia barese, des panzerotti pugliesi (sorte de chaussons frits fourrés à la sauce tomate et à la mozzarella) et des orecchiette (des petites pâtes creuses en forme d’oreille). Ici, on ne rigole pas avec les traditions. Nos enseignantes sont strictes et nous devons suivre scrupuleusement leurs instructions. Au moindre faux pas, il faudra recommencer de plus belle. Après beaucoup d’huile de coude et des rigolades, le résultat est bluffant ! Nous nous empressons de déguster nos plats sur la terrasse du domaine, et sommes fiers du travail accompli. C’est le ventre archi plein que nous tombons dans les bras de Morphée cette nuit-là.

Jour 3 : Cap (ou pas cap) sur la mer Adriatique

C’est un soleil rayonnant qui signe une nouvelle fois notre départ ce matin. Et cela tombe plutôt à pic, car nous prenons la route, direction l’eau bleu azur. Je me suis interdite de revêtir une petite jupe et des ballerines – même si l’envie était très forte – pour me rabattre sur mon jean et mes baskets. Une tenue beaucoup moins instagrammable, mais davantage protectrice en cas de chute. Et, au vu de mon expérience pratique (0), j’ai eu entièrement raison. Le trajet est plus complexe aujourd’hui et les routes périlleuses à certains endroits. Ce serait mentir de ne pas vous mentionner que j’ai eu quelques sueurs froides lorsqu’il a fallu emprunter une montée avec des virages en épingle à cheveux. J’ai bien cru que j’allais perdre le contrôle de mon bolide à plusieurs reprises. Quant à mon passager, il n’en menait pas large non plus, et il s’est tu pendant toute l’étape – chose extrêmement rare dans son cas.

Je n’ai jamais été aussi heureuse d’apercevoir un bout de la mer, synonyme d’une arrivée imminente à notre destination : Polignano a Mare. À ma descente sur la terre ferme, on me félicitera même de mes talents de pilote. La route était donc bien loin d’être un long fleuve tranquille, même pour les conducteurs les plus aguerris. Il est désormais temps de flâner dans cette ville perchée à flanc de roche. Elle donne l’impression d’être suspendue au-dessus l’océan. La mer Adriatique donne soif de plonger dans son eau turquoise. Et c’est exactement ce que nous ferons depuis la petite crique, prise d’assaut par les touristes. Bien que les serviettes se touchent entre elles, le bain en vaut la chandelle. Un plouf et une bronzette, puis il est déjà l’heure de regagner nos camarades de route. Cet après-midi, nous visitons Monopoli, une charmante ville côtière, où la baignade se passe juste au pied des remparts.

Jour 4 : Cisternino & Ostuni, les perles des Pouilles

C’est le dernier jour de notre voyage, que l’on n’aura pas vu défiler une seule seconde. Je me sens désormais comme une pilote sur les 6 Heures Moto de Spa-Francorchamps (j’exagère peut-être un chouia). Au programme ? L’exploration des villages les plus charmants de la région, en s’épargnant la foule de touristes propre à la période estivale. La première étape de l’itinéraire prévoit un arrêt d’une grosse heure à Cisternino et ses ruelles étroites. Celles-ci sont habitées par de jolies façades blanchies à la chaux et ornées de fleurs. Malgré la beauté des lieux, une pause café s’impose pour recharger nos batteries. Nous dénichons un minuscule établissement encastré entre deux habitations, qui propose des spécialités véganes et italiennes.

La seconde étape du parcours se déroule à Ostuni, que l’on surnomme aussi « la ville blanche« . Un labyrinthe de ruelles et d’escaliers nous mène jusqu’à son centre-ville. Après quelques clichés, nous décidons de nous éloigner un peu pour trouver un endroit où manger. Notre choix se tourne vers des sandwichs ronds, une spécialité des Pouilles : le « panino al polpo » avec du poulpe et de la stracciatella. L’autre est végétarien, garni avec une burrata dégoulinante, des aubergines et des courgettes. Un régal total ! On en pince pour la gastronomie et la splendeur des Pouilles à ce moment précis.

Comme si tout cela ne suffisait pas, nous terminons l’itinéraire par un passage au beach club sur la plage de Torre Canne. C’est l’occasion de savourer un dernier café ou un espressino saupoudré de cacao. Une chose est certaine, ce voyage m’a donné la farouche envie de repartir à bord d’un scooter pour voyager. Les déplacements sont tellement plus agréables sur un deux-roues et permettent de s’arrêter là où on le souhaite en chemin. Dans quelques mois, comptez sur moi, je serai en route pour de nouvelles aventures. Ciao !

Informations pratiques et dates des prochains voyages 

Le Vespa Trip à Amalfi, de mai à octobre 2025, à partir de 620 euros.

Le Vespa Trip en Toscane, de mai à septembre 2025, à partir de 650 euros.

Le Vespa Trip dans les Pouilles, d’août à octobre 2025, à partir de 570 euros.

Le Vespa Trip en Sardaigne, de mai à juin 2025, à partir de 590 euros.

Plus de renseignements sur https://levespatrip.com et sur https://travelbase.fr

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