Éco-vacances: 3 manières de voyager plus responsable

Les jeunes ne cessent de nous le rappeler : les voyages aussi ont une incidence sur l’environnement. Heureusement, il existe des séjours qui nous permettent de limiter la casse, sans nuire à notre plaisir.

Réduisez votre empreinte écologique grâce à ces quelques astuces, à lire ici

En attendant l’avion propre

L’avion électrique existe déjà : le Pipistrel Alpha Electro est silencieux et ne produit aucune émission de CO2. Mais sa version commerciale se fait attendre. Pour l’heure, le transport aérien reste très néfaste pour l’environnement. Les avions rejettent des gaz bien plus chargés en particules que les voitures. Un vol jusqu’au Sud de l’Espagne représente une demi-tonne de CO2, soit l’équivalent de 5 251 lessives en machine, de 1 802 douches de 10 minutes et de 1 915 jours de télévision allumée. Or, le nombre de vols par vacancier croît chaque année de 10 %. Pour des destinations toujours plus lointaines. Flygrn.com calcule les émissions de CO2 de chaque moyen de transport pour une destination donnée. Pour un voyage inférieur à 1 000 km, le train, le bus ou à la rigueur la voiture (avec plusieurs passagers) est plus écologique. Si un vol s’impose, optez pour un trajet sans escale.

Vous pouvez limiter votre empreinte écologique en versant une somme modique à une organisation qui se charge de réduire les émissions de CO2. Pour un vol aller-retour pour le Sud de l’Espagne, cela revient à 18 €. Avec ce montant, Treecological plante des arbres qui absorberont le CO2 émis par votre voyage. FlyGreen le compense même gratuitement. Il suffit d’acheter vos billets d’avion par leur intermédiaire. Il se charge aussi d’installer des panneaux solaires dans des pays en voie de développement. Jetez également un œil sur la politique environnementale des compagnies aériennes. Brussels Airlines vous dit comment compenser votre empreinte écologique. Ryanair soutient des projets énergétiques en Ouganda, un programme de reboisement au Portugal et la protection forestière en Irlande, grâce aux dons des voyageurs. Si vous ne vous sentez pas prêts à ne plus prendre l’avion, commencez par éviter le transport aérien un été sur deux.

Notre énergie renouvelable

Même sans engin à gros moteur, on peut vivre de superbes moments. Des randonnées émaillées d’arrêts dans des restos locaux et dans des hôtels de charme, une programmation adaptée à chacun (voyage guidé, en famille, culturel, en liberté, etc.) : Allibert-trekking promeut un tourisme responsable dans les Alpes, en Toscane, en Finlande ou encore au Maroc. Avant de faire vos bagages, vous pourrez signer la « Charte éthique du voyageur » et glaner de précieux conseils sur le site du voyagiste. Les Belambra Clubs français vous apprennent le stand-up paddle dans les Landes, le surf au Pays basque ou la plongée en Corse. Au Club Med, le prix inclut une multitude de sports, comme au Portugal (Club Da Balaia), qui propose une piscine écologique.

 

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Amateurs d’adrénaline ? X-adventure dans les Pyrénées vous en concocte différents cocktails à base de rafting, de parapente et de canoë (519 € pour 6 jours sans transport). Les adeptes de l’écochic ont un faible pour le voilier d’Offshore Yacht Charter, qui met le cap sur l’île aux fleurs de Jersey. Vous pouvez affréter votre propre bateau ou vous joindre à un groupe. Sailsquare vous propose de découvrir la Sardaigne, cadre idéal pour naviguer d’un charmant port de plaisance à l’autre et se baigner dans de splendides baies. Vous pouvez aussi embarquer sur un gulet de SCIC-sailing, sur la côte turque. Quelques bateaux de croisière ont aussi adopté le mode écologique, à l’instar des trois ou quatre-mâts de la compagnie Starclippers, le Ponant ou le Club Med 2. Hissez les voiles et laissez-vous porter au gré des vents sur la Méditerranée.

Plastique, pas chic

La quantité de plastique souillant nos mers et nos déserts préoccupe sérieusement le secteur du tourisme. Les pays et les groupes hôteliers sont de plus en plus nombreux à interdire le plastique jetable. Les pailles en plastique n’auront plus droit de cité dans toute l’Europe à partir de 2021. Parmi les chaînes, le groupe Iberostar se place à la pointe du combat avec le programme Wave of Change qui vise ses 114 hôtels quatre et cinq étoiles dans 17 pays, sur 3 continents. En 2017, il a supprimé une commande de 10 millions de pailles en plastique. En 2018, les sacs en plastique jetables sont passés à la trappe.

Les 5 400 hôtels InterContinental interdisent également les petites cuillères et pailles en plastique. Les petits flacons de savon pour salle de bain échappent pour l’instant au bannissement. Mais de plus en plus d’hôtels s’équipent de récipients rechargeables. Le mieux est encore d’apporter vos propres produits. Le problème reste entier pour les bouteilles d’eau et gobelets en plastique. Dès lors, prenez une gourde, comme la Dopper. Pas d’eau potable aux alentours ? Vero Water élimine toutes les impuretés à l’aide d’une nanofiltration et de cinq couches de filtres séparés. Le système équipe déjà des hôtels de luxe, resorts et restaurants étoilés dans le monde entier, ainsi que les bateaux de croisière de la compagnie Regent Seven Seas.

 

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Le facteur vert

Si vous n’avez pas encore choisi vos prochaines destinations de vacances, pensez au facteur vert. Privilégiez les pays à la pointe de la protection de l’environnement, qui recyclent les recettes du tourisme en investissements écologiques. Vous gagnez sur les deux tableaux : une nature mieux protégée est également plus belle. Ces remèdes naturels au stress se trouvent à deux pas de chez nous, comme dans les îles de la mer de Wadden, avec leurs plages les plus étendues d’Europe : un décor splendide de promenade (y compris en tuk-tuk avec un guide).

Mais l’Irlande, le Portugal et la Slovénie ont également fait du vert la couleur phare de leurs hauts lieux de villégiature.  Les plages offrant une eau super propre se reconnaissent à leur drapeau bleu. Notre littoral en compte une : Nieuport. Dans le monde, pas moins de 4 554 Blue Flags flottent au vent dans 45 pays. Si vous préférez les citytrips, inscrivez à votre programme la verdoyante Lljubljana, Copenhague le paradis des vélos, Vitoria-Gasteiz la ville aux parcs, les villes d’estuaire comme Nantes ou encore Oslo, Green Capital 2019. Gallia, spécialisée dans les destinations vertes, a le don de composer des voyages dans des endroits aussi étonnants que les îles Hébrides en Écosse pour se balader en kayak et observer les baleines (440 € pour 5 jours sans transport) et l’Islande.

Slow travel

 

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Avec l’explosion du low cost et des villes à moins de trois heures de vol qui offrent 10 °C de plus, les Belges sont devenus les champions des citytrips improvisés. Pourtant, écologiquement parlant, il vaudrait mieux partir moins souvent mais plus longtemps. Un séjour plus long, cela permet aussi de voyager à un rythme humain et de savourer pleinement chaque étape. Les vacances sont, en principe, faites pour se détendre. Pourquoi s’obliger à parcourir les lieux de villégiature au pas de course ?

Rien n’est plus agréable que de s’immerger dans une ambiance locale, les fêtes populaires ou les petits marchés typiques comme ceux que l’on trouve en Ombrie... Délaisser Instagram et aller au contact des gens, partir à la rencontre d’un terroir, d’un art de vivre et de soi-même. Patiente, lente et intense, l’expérience de voyage prend alors une tout autre dimension. Ralentir le rythme, c’est s’ouvrir à de nouvelles perspectives. Comme en offrent les agences Voyageurs du monde — qui garantit un bilan carbone neutre sur tous ses voyages — et Caractère : on en revient émerveillé par les champs de fleurs à Madère ou les oiseaux marins des îles Orcades...

Découvrez ce dossier en intégralité dans le GAEL de mai, disponible en librairie.

Le GAEL de mai et le GOLD Spécal Milan sont disponible en librairie!

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