Quand Garance Doré pousse un coup de gueule sur la pression de la maternité
Sur le blog de Lena Dunham, la célèbre blogueuse Garance Doré a publié une lettre profonde et touchante sur les difficultés qu’elle rencontre pour devenir mère.
Une lettre à cœur ouvert
On connaît la blogueuse Garance Doré pour son style boyish et ses illustrations raffinées, qu’elle publie quotidiennement sur son site internet. On connaît bien moins son parcours personnel, et les obstacles qu’elle a traversé dans sa vie privée. Vendredi, sur la plateforme Lenny (le webzine de Lena Dunham), la photographe française installée aux Etats-Unis publiait une lettre déchirante. Elle y dépeint son parcours du combattant pour devenir maman, mais pas seulement: Garance Doré y raconte aussi les pressions sociales qui ont suivi ses multiples tentatives pour tomber enceinte. Assistance médicale, restrictions, vie sociale de moins en moins trépidante – Doré s’arrête de vivre pour déjouer les pronostics de sa gynécologue-obstétricienne, alarmiste et convaincue qu’elle ne peut avoir un enfant « naturellement ».
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La pression de la maternité
« Le jour où j’ai eu mes règles m’a rendue particulièrement triste. C’était juste le début. À partir de ce moment-là, mes règles étaient devenues le signe de l’échec de mon corps, de ma féminité, l’échec de ma vie ». Très vite, l’envie de Garance Doré de devenir mère devient une obsession. Jusqu’au jour où tout bascule: suivie par une psychologue, la blogueuse prend conscience que rien ne l’empêche, concrètement, ou physiquement du moins, d’avoir un enfant. Elle choisi de se détacher des conseils (ou des ordres) de sa gynécologue pour faire confiance à son destin et se laisser enfin vivre.
«On peut être accomplie sans un « shiny Wedding », sans un « Shiny BABY »...»
« Mon histoire m’a aidée à comprendre l’incroyable pression qui repose sur les femmes quant au fait de devenir mère, une pression que j’ai totalement intériorisée ». Dans sa lettre, Doré pointe du doigt ceux qui tentent de faire croire qu’on ne peut s’accomplir sans enfant, sans « shiny baby » comme elle le dit. «On peut s’accomplir sans un « shiny job ». On peut être accomplie sans un « shiny wedding. On peut être accomplie sans un « shiny baby »». Sa lettre a dans tous les cas provoqué une vague de réactions et de commentaires sur la blogosphère, ouvrant la parole à un débat trop souvent passé sous silence.
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