La face cachée du mannequinat: des tops dénoncent leurs conditions de travail
Une seule question: « comment voulez-vous que l’on vous traite? ». Les réponses de ces mannequins font froid dans le dos...
Un rêve brisé
Devenir mannequin est le rêve de nombreuses jeunes filles. Et même si défiler pour les plus grandes maisons de haute couture a des airs de job de rêve, la réalité pourrait vite vous faire redescendre sur terre. C’est certainement grâce aux réseaux sociaux que la sombre face cachée du mannequinat est de plus en plus dévoilée aujourd’hui. En effet, de nombreux mannequins décident de prendre la parole, de se révolter contre leurs conditions de travail et la façon dont elles sont traitées.
Cette fois-ci, c’est le site Models.com qui a décidé de nous éclairer en rendant publics les témoignages de mannequins après leur avoir posé une seule question: « comment voulez-vous que l’on vous traite? ». Entre boycott, agressions sexuelles, troubles physiques et mentaux, racisme, discrimination ou encore problèmes avec l’image de soi: les témoignages de ces mannequins changeront votre vision du métier.
Discrimination et abus
Une mannequin sous couvert de l’anonymat raconte qu’elle avait obtenu sa place sur un grand show de la Fashion Week parisienne jusqu’à ce que: « Quand le designer a découvert que j’étais transgenre, il a annulé ma participation au show » écrit-elle. « Ils ont considéré que cela attirerait trop l’attention, ce qui affecterait négativement la marque. » Fernanda Ly, elle, raconte avoir un jour été victime d’une agression sexuelle dans son travail. « Il y a des gens qui n’hésitent pas à profiter du jeune âge d’un mannequin et de s’en servir pour leur propre satisfaction, » explique-t-elle. Un jour, sur un shooting, un styliste a posé ses mains sur elle, « beaucoup plus que nécessaire ».
La mannequin russe Ekaterina Ozhiganova explique quant à elle: « Lors de mon expérience sur le marché européen, j’ai pu remarquer que de nombreux mannequins étaient contraintes de payer beaucoup de frais qui ne les concernaient même pas. » Et finalement, Cailin Hill Araki explique que les castings dans la rue sont une bonne chose pour faire connaitre d’autres filles que celles déjà présentes dans les agences. Le problème, c’est que ces jeunes novices ne connaissent pas leur propre valeur, et sont donc très souvent sous-payées par rapport aux mannequins d’agence.
Ce n’est malheureusement qu’une petite partie du mauvais traitement que subissent au quotidien les mannequins. Si vous désirez lire plus de témoignages, ils sont recensés sur le site de Models.com, et nous montrent bien que la mode a encore un long chemin à faire pour venir à bout de ces problématiques.
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