Entrepreneuse et indépendante: comment oser se démarquer?
Quand on se lance comme indépendante, le talent ne suffit pas toujours. Deux expertes nous initient à l’art de forcer le destin.
Que vous rêviez d’ouvrir votre bar à jus bio, votre bureau de graphisme ou de lancer un site de vente en ligne, les recettes sont les mêmes. Oser se lancer et assurer son auto-promo sont essentiels à la réussite, mais les blocages sont parfois difficiles à dépasser. Alors décomplexons notre ambition et notre soif d’avancer grâce aux conseils d’une pro en coaching et d’une consultante en entrepreneuriat.
Prenez le contrôle
On a souvent tendance à croire que la réussite est liée à la chance. Ce n’est pas toujours faux, mais la chance, ça se suscite aussi. Comme l’explique Bénédicte Philippart de Foy, consultante en accompagnement à la création d’entreprise: «On remarque que tous les entrepreneurs qui assurent n’ont pas attendu que cette hypothétique chance arrive. Ils ont pris le contrôle de leur business. Dans l’enseignement tel qu’il est organisé aujourd’hui dans notre pays, on ne nous pousse malheureusement pas à être acteur de notre vie». Julie Delize, coach en réorientation professionnelle, ajoute même: «La vision sociétale de la femme qui entreprend au lieu de se concentrer sur sa famille ou de privilégier un statut de salarié plus sécurisant peut être très bloquante».
Oubliez les « si j’étais toi »
Ces invitations à la prudence ne sont que le reflet des peurs et des limitations de ceux qui les adressent. L’autre gros frein, c’est la peur qu’ont certaines personnes de paraître prétentieuses si elles font preuve d’audace ou de proactivité. Or, ce n’est qu’en s’autorisant un petit grain de folie qu’on va pouvoir sortir du lot.
Dressez un plan d’action
Bénédicte Philippart de Foy précise toutefois que l’envie de se créer de nouvelles opportunités doit s’intégrer dans une stratégie plus globale. En d’autres termes: vous ne risquez pas de vous réveiller un beau matin avec une idée géniale qui va, d’un coup, booster votre vie professionnelle. Cette stratégie, elle la résume en deux étapes. Vous devez, dans un premier temps, définir vos valeurs, vos objectifs et ce que vous êtes prête à mettre en oeuvre pour y arriver. Il est également capital de faire un bilan de vos compétences, de manière à combler les lacunes qui pourraient vous freiner.
Dans un second temps, définissez votre plan d’action. Dans tous les cas, il est capital de fonctionner par petits pas. Il est en effet plus valorisant de mettre en place de mini-actions qui vous mettent dans une dynamique de progression plutôt que de viser trop haut, d’échouer et de vous affaiblir psychologiquement (même si l’échec peut parfois s’avérer bénéfique...).
Soyez positive!
Lorsqu’on est indépendant, il faut chercher à cultiver l’optimisme. Une fois que vous serez entraînée dans une spirale positive, vous sentirez que cette audace, dont vous pensiez cruellement manquer, viendra d’elle-même.
Prête à vous lancer? Les incubateurs à projets sont là pour vous aider!
Poursuivez votre lecture et retrouvez l’article dans son intégralité dans le dernier numéro de GAEL.
À lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici