Littérature: 3 nouveautés littéraires belges qu’on a adoré

Envie de soutenir nos talentueux auteurs? Ces oeuvres locales ont été lues et (grandement) approuvées par notre critique littéraire. Par Paloma de Boismorel.

 

LE MONDE QUE L’ON PORTE

Rose est issue d’une lignée de femmes fortes qui portent toutes le même prénom et ont décidé d’accoucher sans les hommes en devenant sages-femmes de mère en fille. Une vocation familiale qui ne va pas sans complications... Depuis quelque temps, un vertige envahit Ella devant les pupitres de ses élèves, un malaise que rien n’explique à part peut-être une inquiétude plus profonde au cœur même de sa mission d’enseignante. Deux héroïnes, deux destins contrariés que la fiction va sublimer. Résilience, maternité, transmission, solidarité féminine et enfance, tous les thèmes chers à Alia Cardyn sont présents dans ce roman qui pose en filigrane cette ultime question : une autre école est-elle possible ?

  • LE MONDE QUE L’ON PORTE, ALIA CARDYN, 232 P., ÉD. ROBERT LAFFONT.

COMMENT (ET POURQUOI) J’AI MANGÉ MON AMANT

« L’amour c’est franchir les obstacles côte à côte », ronronne Jacques après trente-huit ans d’une vie de couple sans nuages. Pour Hélène, sa femme, aucune satisfaction à l’horizon, seulement la hantise de l’ennui. Le médecin lui a prescrit des vitamines pour lutter contre ses idées noires. Elle s’est inscrite à un cours d’italien, histoire de bousculer la routine. Mais rien. Rien jusqu’au jour où un bouquet de violettes apparaît sur son bureau de la compagnie d’assurance où elle travaille. Difficile de ne pas se laisser obséder par le titre délicieusement dérangeant de ce roman qui nous amuse et nous surprend au fil des pages.

  • COMMENT (ET POURQUOI) J’AI MANGÉ MON AMANT, PASCALE FONTENEAU, 140 P., ÉD. ONLIT.

 

Avec Paul

Donner une forme à l’absence, c’est ce que tente avec grâce le récit de la Bruxelloise Nadine Eghels après la disparition de son mari, l’architecte français Paul Andreu (1938-2018). Elle vient du théâtre, lui de ses innombrables chantiers à travers le monde. Leur rencontre ressemble à un film de Claude Chabrol, ils parlent de livres dans un café et se promènent au jardin du Luxembourg. Le reste de leur relation se poursuit entre Paris où ils vivent, la Chine où Paul supervise la construction de l’opéra de Pékin et les Cévennes où il s’abandonne à ses deux passions tardives : la littérature et la peinture. Un livre qui rend aussi bien hommage à un homme aimé qu’à un créateur acharné.

  • AVEC PAUL, NADINE EGHELS, 200 P., ÉD. ARLÉA.

 

 

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