Festival de Cannes: quels sont les films favoris pour la Palme d’or ?
La Palme d’or sera remise ce samedi par la présidente du jury Greta Gerwig. En attendant le verdict, plusieurs films ont déjà tapé dans l’oeil des critiques de cinéma et se propulsent comme les grands favoris de cette 77e édition.
A mi-chemin de la compétition, les pronostics commencent à tomber ! Une co-production belge est notamment pressentie comme l’une des grandes gagnantes en 2024.
« Emilia Pérez » de Jacques Audiard
« Emilia Pérez » de Jacques Audiard
Shanna Besson/Pathé Films
Le week-end sur la Croisette a été secoué par la projection du nouveau long métrage du réalisateur français Jacques Audiard, en lice pour obtenir l’ultime récompense du 7e art. Lors de l’avant-première, « Emilia Pérez » a été salué par un tonnerre d’applaudissements et la presse ne cesse d’en faire son éloge depuis. Jacques Audiard pourra-t-il bientôt se targuer d’être l’un des doubles lauréats de la plus haute récompense du cinéma mondial ?
La concurrence s’annonce, en tout cas rude, avec des pépites cinématographiques à découvrir jusqu’à la fin de la semaine. Même s’il ne remporte pas la Palme d’or, « Emilia Pérez » sera un film incontournable à aller regarder dans les salles obscures. Sans vous spoiler, le thriller musical raconte la vie d’un narcotrafiquant mexicain, qui désire changer de sexe. Un casting 5 étoiles (avec Karla Sofia Gascón et Selena Gomez) ainsi que des chorégraphies du bruxellois Damien Jalet sont au rendez-vous dans la coproduction belge, signée « Les Films du Fleuve », société de production des frères Dardenne.
« Diamant brut » d’Agathe Riedinger
« Diamant brut » d’Agathe Riedinger
DIAMANT BRUT © Silex Films
C’est le tout premier long métrage de la réalisatrice française Agathe Riedinger et on peut dire qu’elle a réussi une très belle entrée en la matière, grâce à un film en prise avec notre époque. Le talent de Malou Khebizi, la comédienne dans le rôle de l’héroïne, en est aussi pour beaucoup. Avec « Diamant brut », la réalisatrice a insufflé un vent nouveau au Festival de Cannes, en mettant en scène, une jeune fille du nom de Liane. Véritable accro aux réseaux sociaux, elle a pour rêve de devenir une influenceuse et star de la téléréalité, à l’image de ses modèles. Une jour, une émission l’appelle pour un casting et elle y voit une réelle opportunité pour sortir de sa banlieue en France.
« Caught by the Tides » de Jia Zhang-Ke
« Caught by the Tides » de Jia Zhang-Ke
Films/Momo Pictures/Xtream Pictures
C’est encore un film reflétant notre époque, qui figure parmi les favoris pour la Palme d’or. Le réalisateur chinois Jia Zhang-ke n’en est pas à sa première sélection cannoise. Et son nouveau chef-d’œuvre semble avoir trouvé un public réceptif, à l’histoire d’une Chine en pleine mutation. Le réalisateur a pris le parti d’y combiner des images d’archives et des rushs de ses anciens films, capturés au cours des vingt premières années du siècle. Il y dresse le portrait d’une Chine contemporaine et sa course au capitalisme, à travers une héroïne incarnée par Zhao Tao. Son dernier film « A Touch of Sin » avait remporté le prix du meilleur scénario en 2013, à Cannes. Cette année, sera-t-elle celle de l’ultime récompense ?
« Bird » d’Andrea Arnold
« Bird » d’Andrea Arnold
ATSUSHI NISHIJIMA
Empreint au cinéma social, le dernier film de la cinéaste britannique a lui aussi été applaudi par la critique. Il nous plonge dans l’univers d’une petite fille de 12 ans, garçon manqué, qui habite dans une squat d’un comté d’Angleterre avec son père et son frère. Elle tente de se débrouiller, tant bien que mal, avec le peu qu’elle a, tout en approchant une période charnière : la puberté. La réalisatrice Andrea Arnold illumine, dans son oeuvre, le quotidien d’un classe sociale défavorisée, très peu représentée à l’écran.
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