5 expositions à voir à Bruxelles et en Wallonie cet été

Vous ne savez pas quoi faire de votre été? Les 5 expositions à ne pas manquer d’après notre journaliste Nicky Depasse.

Pas envie de sortir? Voici les 5 séries les plus attendues de l’été.

Marie’art

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Sept artistes belges et européens s’approprient un espace du magnifique domaine de Mariemont, le musée et parc de la région du Centre, pour un parcours gratuit d’art contemporain dédié aux enjeux de notre société. Entre patrimoine et climat, environnement et histoire, on se laisse bercer par le Bateau sans mer sur le plan d’eau, séduire par une Marie de Hongrie en briques de récup ou fasciner par les Serviteurs d’éternité qui veillent sur la dynastie des Warocqué dans leur mausolée. L’occasion aussi d’admirer la collection permanente d’art romain, égyptien et chinois dans le musée.

  • « Marie’art », jusqu’au 22/9, au Domaine & Musée royal de Mariemont, 100, chaussée de Mariemont, 7140 Morlanwelz. musee-mariemont.be.

Olivetti-Folon

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La silhouette stylisée d’un homme au chapeau et imperméable, volant en apesanteur dans le ciel au soleil couchant, telle est la marque de Jean-Michel Folon, l’un des artistes belges les plus célébrés dans le monde. Si l’infinie poésie des génériques pour la chaîne de télévision Antenne 2 (future France 2), qu’il réalise en 1976, le rend populaire auprès du public francophone, c’est sa collaboration avec la firme italienne Olivetti qui va asseoir sa notoriété internationale. De l’illustration d’agendas destinés au personnel et à la clientèle à la fresque murale de la Waterloo Station à Londres en passant par une grande exposition à Tokyo, c’est trente années de collaboration entre un artiste et une entreprise qui a très tôt développé une vision artistique et culturelle. Les machines Olivetti au look vintage-futuriste en compagnie d’œuvres et affiches de Folon sont exposées sur 600 m2 au Design Museum de Bruxelles, situé au pied de l’Atomium, expression d’une époque qui ouvrait une voie nouvelle au modernisme.

  • « Olivetti-Folon », jusqu’au 15/9, au Design Museum Brussels, 1, place de la Belgique, 1020 Bruxelles. designmuseum.brussels.

Cécile Miguel, au creux des apparences

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Originaire de Charleroi (Gilly), Cécile Miguel expose avec Picasso et Miró, à Lucerne, en 1949. Deux ans plus tard, elle compte parmi les amis de Picasso exposés sur la côte d’Azur, où elle habite avec son mari. Elle revient dans notre pays dans les années 60 pour s’établir à Sambreville, où elle abandonne la vie publique sans toutefois cesser de peindre, coller et écrire. Disparue en 2001, Cécile Miguel, l’une des trop rares femmes plasticiennes d’après-guerre, sort aujourd’hui de l’oubli.

  • « Cécile Miguel, au creux des apparences », jusqu’au 18/8, à La Boverie, 3, parc de La Boverie, 4020 Liège. laboverie.com.

Le Cercle des femmes peintres

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Alors qu’à Paris, en 1874, le groupe des impressionnistes ne comptait qu’une seule femme, en 1888, Bruxelles voyait naître le Cercle des femmes peintres. Les œuvres des 88 artistes exposées — dont certaines ont connu un petit succès commercial à la fin du 19e siècle — au cours des quatre événements montés par ce groupe singulier dans un monde alors exclusivement masculin n’ont pas toutes survécu. Parcourir cette exposition, c’est aussi prendre la mesure d’une époque où le talent n’avait pas droit à la notoriété ni à la postérité s’il était celui d’une femme telle que Marie Heijermans, Louise De Hem, Maria de Villermont, Berthe Art, Marguerite Verboeckhoven ou Clémence Jonnaert. Il y a tant à faire pour que ce Cercle des femmes peintres trouve enfin la place qu’il mérite dans les musées, les médias, la littérature, les séries, notre histoire... Et ça commence par leur rendre visite au Musée Félicien Rops.

  • « Le Cercle des femmes peintres (1888-1893) », jusqu’au 8/9, au Musée Félicien Rops, 12, rue Fumal, 5000 Namur. museerops.be.

Bellum & Artes

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L’art ne s’arrête jamais, même au cours des pires guerres, comme celle de 30 ans qui a, au 17e siècle, ravagé l’Europe et assis la puissance de la France de Louis XIV. Comment des collections d’œuvres d’art disparaissent ou se créent au fil des pillages ? Comment les artistes voyagent pour glorifier les faits d’armes de leurs mécènes ? Cette exposition, qui présente plus de 150 œuvres et objets, est aussi l’occasion de découvrir la très récente Maison de l’histoire européenne, gratuite et ouverte sept jours sur sept.

  • « Bellum & Artes », jusqu’au 12/1/2025, à la Maison de l’histoire européenne, 135, rue Belliard, 1000 Bruxelles. historia.europa.eu.

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