(c) Charlotte Krebs

3 questions à Odile d’Oultremont, de retour avec « Une légère victoire »

Une légère victoire, le 3e roman de l’autrice et scénariste belge, est aussi séduisant et percutant que les précédents. Une histoire de pardon impossible, entre satire sociale et poésie. Interview: Paloma de Boismorel.

En quoi l’écriture romanesque diffère-t-elle de l’écriture scénaristique ?

Dans le roman, on a clairement plus de liberté, parce qu’il n’y a pas de contraintes de temps, de décor, de mise en scène. J’ai l’impression de déployer mes ailes au maximum quand j’écris un roman. Enfin, j’essaie !

La mort a une place centrale dans vos romans. Est-ce pour apprivoiser une peur particulière ?

Est-ce que ça me rassure ? Est-ce que ça m’angoisse ? Je n’en ai pas la moindre idée. Quand j’avais 14 ans, ma mère a perdu son frère unique, il était très jeune, il avait 41 ans et quatre garçons. Cette mort a eu un effet papillon sur nos vies.

Quelles sont vos victoires ?

La ténacité. Je ne sais pas si c’est une victoire en soi, c’est en tout cas un moyen d’y parvenir. Mes victoires, ce sont mes échecs en réalité, c’est le fait de les avoir surmontés, de ne pas avoir lâché.

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