Culture, santé & politique: 5 femmes qui ont marqué 2020
Avant d’entamer 2021, la team GAEL marque une pause en l’honneur des femmes qui l’ont fait vibrer cette année. Chacune à sa façon a embelli le monde.
Pour démarrer l’année de la plus belle des manières, rien ne vaut une bonne dose d’inspiration. Grâce à leurs compétences, leur créativité ou encore leur éloquence, ces femmes se sont démarquées et ont contribué à rendre le monde un peu plus beau. La rédac’ vous présente ces « femmes modèles » de 2020, des histoires à découvrir pour retrouver l’inspiration et la motivation.
ALEXANDRIA OCASIO-CORTEZ
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La plus jeune députée au Congrès américain est la femme marquante de 2020 d’après Apolline De Lassus, secrétaire de rédaction.
« Quand des femmes très jeunes accomplissent des choses incroyables, l’effet est toujours double chez moi : d’abord un vif sentiment de date de péremption quasi imminente, puis très vite de l’admiration. Du haut de ses 31 ans — 15 ans de moins que moi... —, Alexandria Ocasio-Cortez me laisse bouche bée, elle qui l’a si
rouge. J’ai été scotchée par cette femme en regardant le documentaire Netflix Cap sur le Congrès (2019), qui suit la campagne pour la primaire démocrate de 2018 de quatre candidates inexpérimentées mais déterminées à se battre pour que les électeurs soient représentés par des gens qui leur ressemblent. La seule à remporter sa primaire est une ex-serveuse de restaurant, au nom bien latino, Ocasio-Cortez, et née dans le Bronx. Sans capitaux énormes ni lobbyistes, mais armée de passion, de bon sens et d’éloquence, Alexandria débarque ainsi en tant que plus jeune femme jamais élue dans un Congrès américain encore très blanc et masculin. Cette année, tel du poil à gratter dans le gouvernement Trump, la démocrate a continué de nous éblouir, qu’elle défende son ambitieux plan pour le climat ou qu’elle règle ses compte avec un politique l’ayant traitée de « fucking b*tch » ! Son ardeur me redonne de l’espoir au milieu des dérives déprimantes de la politique américaine. AOC pour 2024 ? Yes, they can! »
ÉLIANE TILLIEUX
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La première femme présidente de la chambre est la femme inspirante de 2020 d’après Charlotte Versele, journaliste et web-éditrice.
« En octobre dernier, une femme a été élue présidente de la Chambre des représentants pour la toute première fois depuis la création de la Belgique. Éliane Tillieux, PS, succède ainsi à 51 hommes (!) et assume pleinement la valeur d’exemple de sa fonction : « Il est temps de faire entrer la Chambre à pieds joints dans un 21e siècle plus équilibré, plus représentatif de la société. » En tant que présidente de cette branche du Parlement fédéral — l’autre branche étant le Sénat, lui aussi dirigé par une femme, Sabine Laruelle, MR —, Éliane Tillieux siège sur son estrade face à l’assemblée de 150 collègues députés. Une position haut perchée bien utile pour maintenir l’ordre lors de séances parfois très animées, comme lorsqu’il s’agit de la dépénalisation totale de l’IVG, par exemple... Un combat qu’elle devra désormais servir avec la neutralité qu’impose sa fonction, elle qui l’avait si fortement soutenu jusque-là. »
CELESTE
La chanteuse et auteure britannique est la femme inspirante de 2020 de Katia Aga, graphiste.
« On peut compter sur pas mal de femmes fortes dans l’industrie de la musique. En avril, le monde entier, confiné, a ainsi pu se connecter, grâce à l’initiative de Lady Gaga, à One World: Together at Home, un mégaconcert « à la maison » qui a été vu online par pas moins de 20,7 millions d’Américains. Notre Angèle nationale, conviée à participer depuis son studio, n’y est pas passée inaperçue avec sa prestation de Balance ton quoi. C’est d’ailleurs parce que Dua Lipa a vu le clip de cette chanson qu’elle et Angèle ont cosigné par la suite la chanson Fever. Mais LA révélation musicale de 2020, pour moi, c’est la chanteuse-auteure-compositrice britannique Celeste. Cette self-made-woman et sa voix bouleversante ont vraiment reçu l’attention méritée cette année. Née Celeste Epiphany Waite à Los Angeles le 5 mai 1994 d’une maman britannique, make-up artist, et d’un papa jamaïcain à la présence plutôt fantomatique, elle s’est installée avec sa mère en Angleterre à l’âge de 3 ans. Là, elle a souvent été gardée par ses grands-parents, chez qui elle a écouté en boucle Ella Fitzgerald, Aretha Franklin, Otis Redding et Marvin Gaye. Ne cherchez pas plus loin l’origine de ses accents soul et jazzy.
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À 16 ans, Celeste écrit sa première chanson, Strange, en hommage à son père, mort d’un cancer. Bien que peu présent dans la vie de sa fille, il y creuse un profond sentiment de perte. Sept ans plus tard, en 2017, c’est avec cette chanson que Celeste connaît son premier succès. À l’époque, Celeste alterne encore composition et petits jobs dans des bars et restaurants. L’année 2020 a tout changé, dès janvier, avec le single Stop This Flame, propulsé mégahit. Depuis, Celeste a aussi remporté deux titres majeurs : celui de Rising Star aux très fameux Brit Awards et le non moins prestigieux BBC Music’s Sound. Si ça ne vous rappelle pas une certaine Adèle... avec qui on lui trouve parfois un air de famille vocal, tout comme avec une autre très grande, l’inoubliable Amy Winehouse. »
SVETLANA TICHANOVSKAJA
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La leader d’opposition biélorusse est la femme inspirante de Laura Swysen, journaliste.
« Les atteintes aux libertés élémentaires, comme la liberté d’expression, ont le don de me mettre en colère. Et je me suis souvent demandé si, en temps de guerre ou sous un régime dictatorial, j’aurais le cran de faire entendre ma voix. Pire, oserais-je entrer en résistance au péril de ma propre existence ? J’ai peur de la réponse... Voilà pourquoi j’ai une admiration folle pour ceux qui le font, comme cette année en Biélorussie
celles et ceux qui s’opposent au président Loukachenko, dictateur, fraudeur, roi de l’arbitraire et de la répression violente. La leader Svetlana Tichanovskaja symbolise désormais cette opposition : lorsque son mari, candidat pour les élections en mai dernier, a soudain été arrêté, elle a repris sa place en politique, et s’est même présentée aux élections d’août face au président. « Je n’en peux plus de me taire et de vivre dans l’angoisse, et vous ? », a déclaré cette traductrice et prof d’anglais devant des dizaines de milliers de sympathisants à Minsk. Le soir des élections, elle a dû s’enfuir en Lituanie, d’où elle dirige désormais l’opposition. Elle rappelle leurs responsabilités aux dirigeants européens et met Loukachenko face à des ultimatums. Quel courage ! J’espère du fond du cœur que Sveta, comme ses partisans l’appellent, atteindra son objectif et qu’elle pourra, comme elle le souhaite, rendre leur liberté à ses compatriotes prisonniers politiques. »
DELPHINE REMY
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« Ces dernières années, plusieurs de mes amies ont traversé cette épreuve du cancer du sein. Elles ont choisi de très peu en parler et je n’ai pas voulu me montrer indiscrète. C’est en pensant à elles que j’ai lu, souvent les larmes aux yeux — parfois de rire —, le blog de Delphine Remy, Cancer ? Je gère ! Cette Belge de 46 ans a appris à l’été 2019 que
sa mammographie décelait la présence de « quelques cellules cancéreuses ». Dans son récit, sorti en octobre dernier aussi sous forme de livre (éditions Mardaga), Delphine raconte, avec une voix très personnelle, optimiste, franche, sensible et souvent drôle, les petites et les grandes étapes de ses longs mois de traitement, ses coups de blues et d’espoir, sa boule à zéro, son premier essai de prothèse, l’angoisse des journées de tests... En live, Delphine aux yeux clairs est un torrent de franchise et d’émotions qui témoigne avec ferveur de ce qu’il ne faudrait jamais oublier : la vie est un cadeau fragile, à chérir à chaque instant. »
- Cancer ? Je gère ! est vendu au profit de la recherche sur le cancer du sein, via l’association BIG Against Breast Cancer.
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