L’actrice britannique Keira Knightley prête ses traits à ceux de l’écrivaine et icône française Colette, pionnière de l’autofiction. Le film (réalisé par Wash Westmoreland et co- écrit par Rebecca Lenkiewicz) s’intéresse aux premières années d’écriture de Colette s’émancipant du carcan de son mari Willy, qui fit office de pygmalion (il la poussa à écrire la série des Claudine) mais aussi de manipulateur. Un joli biopic, à compléter par la relecture des Colette.
Les films du cinéaste belge Joachim Lafosse (À perdre la raison, L’Économie du couple) sont toujours un événement. On attend donc de pied ferme cette adaptation d’un roman de Laurent Mauvignier avec Virginie Efira en mère qui emmène son fils adolescent (Kacey Mottet-Klein) voyager dans les steppes d’Asie centrale pour renouer leur lien perdu.
Premier film de Peter Farelly réalisé sans son frère Bobby (on leur doit les Dumb and Dumber et Mary à tout prix), The Greenbook n’en reste pas moins une comédie, mais sur fond historique puisqu’il s’agit de l’amitié entre un chauffeur italo-américain truculent (Viggo Mortensen, l’Aragorn du Seigneur des anneaux) et un pianiste de jazz noiret introverti (Mahershala Ali) qu’il est chargé de conduire dans l’Amérique de la ségrégation.
