Cette année, la Palme d’or est nipponne et portraiture une frange marginale de la population à travers l’histoire d’un couple de petits escrocs qui décident de recueillir une petite fille battue. Le cinéaste japonais déploie ici tout son savoir-faire pour dénoncer les inégalités de la société japonaise, où se cachent aussi des moments d’émerveillement.
On rend hommage à la nounou du cinéma de notre enfance, qui renaît ici dans un remake Disney sous les traits d’Emily Blunt, succédant à l’inoubliable Julie Andrews. Les aventures reprennent dans le Londres des années 1930, alors que Michael Banks est devenu père de trois enfants.
Enfant, la jeune Odette est victime d’abus sexuels répétés. L’histoire s’inspire de celle d’Andréa Bescond, qui, des années plus tard, est parvenue à transformer sa colère en un spectacle dansé qui a remporté un succès phénoménal. En voici l’adaptation cinématographique (coréalisée avec Éric Métayer), avec Karin Viard en mère dans le déni et Pierre Deladonchamps en contre-emploi. Puissant.
