Blocus: 6 règles de base pour éviter la catastrophe
Une nouvelle période de blocus se profile (ou est déjà en cours...). On est d’accord: ce n’est pas notre moment préféré. Alors comment en faire un succès? Par Mathilde Warnier.
Un planning parfait pour un blocus efficace
C’est vrai: c’est ce que nos proches nous répètent déjà à longueur de journée. Mais il faut le reconnaître, ils ont raison. Votre planning, s’il est élaboré consciencieusement, sera votre meilleur allié. « Mais comment procéder? », me direz-vous, pris d’une attaque de panique. Du calme, on va tout vous expliquer.
Au début du blocus, on fait le point. Quelle est l’étendue de la matière à étudier pour chaque cours? Combien de temps avez-vous à disposition, au total? En croisant ces infos, le jeu, c’est de réaliser une répartition raisonnable (histoire de ne pas faire une overdose de votre cours de « Fonctionnement cognitif et pression artérielle du rhinocéros », pour lequel vous avez besoin de 5 jours complets). Intercalez de l’étude qui vous semble plus facile dans la plus complexe. Si, par hasard, vous avez « trop de jours » par rapport à la matière, conservez-les vides.Si vous avez bien avancé, ils peuvent se transformer en jours de congé, ou beaucoup plus softs...
Des journées blocus bien dosées
Le secret: se lever à une heure raisonnable et se tenir à un horaire fixe. Une bonne journée de travail, c’est entre 7 et 9 heures d’étude. Mais n’étudiez jamais plus de deux heures sans faire une pause! Dans l’idéal, on s’arrête 10 minutes toutes les heures. Mais si, comme moi, vous préférez des plages d’étude (et des pauses) un peu plus longues, comptez 20 minutes toutes les deux heures. Le tout, c’est d’adapter à vos besoins, mais (évidemment) en restant modéré, dans un sens comme dans l’autre... Non, votre cerveau ne réclame pas une pause toutes les 3 minutes!
Une alimentation « spécial blocus »
Pour une étude efficace, il est recommandé de manger tout ce qui, a priori, ne nous met pas en appétit: des fruits, des légumes, des produits laitiers, des oeufs et autres céréales. Exit la tartiflette le midi, et tout ce qui est difficile à digérer, sous peine de vous endormir sur vos feuilles! Par contre, dans certaines limites, on peut s’octroyer un peu de chocolat noir. La légende dit qu’il booste la concentration. Quant au café, il vous empêchera de vous reposer si vous le buvez trop tard.
Des nuits réparatrices pour un blocus qui tient le coup
Dormez suffisamment (dans l’idéal, 8h) pour ne pas avoir du mal à garder les yeux ouverts. En plus, fatigué, on ne retient rien! Même durant la journée, n’hésitez pas à faire des petites siestes si vous en ressentez le besoin. Ca semble évident, mais justement, c’est capital!
Le pire ennemi du blocus: le smartphone
Un simple échange virtuel de moins de 3 minutes sur une période d’une heure d’étude, et vous retiendrez deux fois moins de mots. Une étude a été menée en 2017 par les Universités de Gand et d’Anvers: elle a révélé un véritable lien entre échec scolaire et utilisation du smartphone. En plus, il paraît que ça nous fait pousser des cornes... Bon, ne plombons pas trop l’ambiance: vous pouvez toujours l’utiliser à votre guise lors de vos pauses!
Indispensable aussi en blocus... se détendre!
Octroyez-vous tous les jours une activité que vous appréciez. Un film, un jogging, un peu de lecture pour vous échapper,... C’est très important pour garder votre motivation. Pour vos courtes pauses, n’hésitez pas à faire un petit tour sur le compte Instagram de Kotplanet: c’est la garantie d’un bon moment d’humour sur la vie d’étudiant. Sinon, vous pouvez toujours lire votre magazine préféré (GAEL, bien sûr) dont le numéro d’août est dispo en librairie!
Psssst: vous êtes adepte des huiles essentielles? Utilisez les aussi pour un blocus zen.
Résumé d’une journée de blocus parfaite
Un de mes professeurs disait toujours: « 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de détente!« . Il n’avait pas tout à fait tort. Il faut ajouter sans smartphone (à sa décharge, il ne connaissait peut-être pas), en mangeant bien, et avec un planning solide. Mais non, c’est pas compliqué! Nous, on croit en vous.
Pour vous changer les idées...
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