Rooftop & sushis: on a testé AKAI, le nouveau hotspot de Bruxelles
Au 30ème étage de l’hôtel Cardo à Bruxelles, un spot branché à l’ambiance speakeasy vient d’éclore en octobre. AKAI nous régale les yeux et les papilles de plats où se rencontrent l’Asie et les régions méditerranéennes, avec en prime, un panorama spectaculaire sur la capitale.
Il est vrai que Bruxelles n’est pas la capitale des gratte-ciels, hormis ses quelques tours qui jonchent le quartier Botanique. Et c’est justement dans l’une de celle-ci que se cache une nouvelle pépite culinaire à tester d’urgence. AKAI est l’adresse qui concilie cockails haute couture, sushis premium et DJ sets, pour s’ambiancer jusqu’à tard dans la nuit.
Trinquer avec une vue époustouflante
Le fleuron de l’hôtel Cardo Brussels ? AKAI, son restaurant fusion & bar, situé au sommet du bâtiment de haut standing. L’endroit porte bien son nom, qui signifie rouge en japonais, la nuance maîtresse de l’établissement. Au niveau de la décoration, ce sont les fauteuils en velours, les lumières tamisées et le bar en marbre qui donnent le ton : nous sommes prêtes à passer une soirée chic et festive bercée par les traditions du pays du Soleil-Levant.
Pour l’amorcer en beauté, nous commandons deux cocktails assez atypiques et signature de la maison : le Napolitano, sans alcool, à base de concombre, de fraise et jus de cranberry, ainsi qu’un martini à base de litchi. Les combinaisons sont surprenantes, subtiles et peu sucrées en bouche, la soirée commence sans aucune fausse note. En outre, on ne peut que se sentir inspirées par la vue grandiose sur la skyline. Et aucunement besoin d’être client de l’hôtel pour venir en profiter et trinquer au bar. Tout le monde est le bienvenu, que ce soit pour un afterwork, un verre entre amis ou un rendez-vous galant. Si vous le désirez aussi, vous pouvez, comme nous, poursuivre la soirée dans l’espace restaurant.
Une cuisine fusion à mi-chemin entre l’Asie et la Méditerranée
La carte, elle aussi de rouge vêtue, est bien fournie avec diverses entrées, de la viande, du poisson, des fruits de mer, des baos, et une page entièrement dédiée aux sushis. Nous ne savons plus où donner de la tête, l’intégralité du menu nous donne clairement l’eau à la bouche. Heureusement, le serveur est là pour nous aider à y voir plus clair. Et puisque le concept consiste en du food-sharing, on pourra piquer dans l’assiette de son voisin de table sans culpabiliser. Notre choix s’arrête sur deux nori tacos aux oeufs de saumon, un calmar avec une marinade miso, des sushis rolls aux bœuf et à la truffe, et un plateau de sashimis.
Derrière la cuisine ouverte, ce sont le chef Tibor Repa et son équipe qui font cohabiter la culture nipponne et les saveurs méditerranées dans les assiettes. Et le pari est réussi ! Le calmar est flambé à perfection, et il est à des années lumières d’avoir une texture caoutchouteuse. La marinade miso vient sublimer le fruit de mer et se déguste sans fin (et faim d’ailleurs). Notre coeur balance encore davantage pour les nori tacos, un combo audacieux entre le taco et le sushi, qui arrive servi dans une feuille de nori frite, avec à l’intérieur, la garniture : du saumon frais, des oeufs de saumon, du riz, de l’avocat et un filet de lime. C’est aussi beau que bon ! Mais les manger, sans en faire tomber une miette par terre, peut s’avérer être un véritable numéro d’équilibriste (si, comme nous, vous avez deux bras gauches).
Et,on pense quoi de la spécialité de la maison, les truffled beef rolls ? Ces pièces, servies comme des california rolls, sont un véritable délice. On sent bien la pointe de truffe et le boeuf en fine lamelle, dont le goût est si fin qu’on aurait quasiment l’impression de savourer du poisson. Enfin, les petits derniers de la table, les sashimis dodus (des tranches de poissons crus), ne nous mènent clairement pas en bateau, et viennent fondre dans nos gosiers. L’unique déception du repas ? Le désert, un assortiment de fruits exotiques, qui n’est pas la spécialité du restaurant. Nous reviendrons, cependant, avec certitude pour les plats à partager.
A 21H30 précises, des lumières rouges entrent en scène depuis le plafond. Car oui, le lieu se transforme aussi en dancefloor pour les noctambules bruxellois avec des DJ sets tous les jeudis, vendredis et samedis. A noter que, pour le repas, il faut impérativement réserver, car le lieu est déjà pris d’assaut. Du côté de l’addition, elle est relativement salée, comptez environ une centaine d’euros par personne. Mais à ce prix-là, vous aurez de la qualité, de la fraîcheur et des surprises dans vos assiettes.
Où ? Au 30ème étage de l’hôtel Cardo Brussels, Avenue du Boulevard 14, 1210 Bruxelles
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