On a testé l’incontournable Brasserie du Lac de Genval
La période estivale est un moment opportun, pour venir s’installer sur les berges d’un lac, et déguster de délicieux mets. On a justement trouvé le restaurant, qui s’y prête parfaitement, et conjugue une cuisine à mi-chemin entre la terre et la mer. Il s’agit de l’incontournable Brasserie du Lac de Genval.
Envie de s’octroyer un bon bol d’air frais ? La rédaction s’est rendue dans cette institution, où l’écaille règne en maître, et où des plats rafraîchissants, vous sont servis 7 jours sur 7.
Coquillages & crustacés
La Brasserie du Lac de Genval nous fait prendre le large, et ralentir un instant, au rythme du cliquetis des vaguelettes. Elle nous autorise à lâcher prise, bien loin des tumultes de la capitale, à une quinzaine de kilomètres de Bruxelles. Après 14 ans de bons et loyaux services, le restaurant, vue sur le lac, continue de tenir ses promesses. La qualité et l’authenticité sont toujours au rendez-vous, et l’établissement a su conserver son ADN : les produits de la mer. Toutefois, il ne s’arrête pas là, et à l’image des autres brasseries, il sert les traditionnels plaisirs carnés, et ce, dans les règles de l’art.
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L’américain préparé haché minute, le tartare de boeuf ou encore les incontournables boulettes : la cuisine belgo-française reste le dénominateur commun de cette adresse gustative, habilement orchestrée par le chef Michel Grenier, et Thierry Van Damme. « Je tiens à préciser qu’aucune de nos préparations n’arrive toute faite à la Brasserie du Lac. Tout est réellement réalisé dans la maison, où ne rentre aucun surgelé et nous essayons de nous fournir au plus près d’ici. », insiste le chef. En outre, des suggestions, variant selon les saisons, viennent s’ajouter au menu. Celles de l’été ne sont pas pour nous déplaire. On vous en dit plus sur cette explosion de fraîcheur, qui vaut réellement le détour.
Notre avis sur cette escapade gustative
On ne peut pas le cacher, le panorama apporte indéniablement une saveur supplémentaire aux plats. Considéré comme l’un des plus romantiques de Belgique, le lac de Genval se contemple indéfiniment, tout comme les suggestions de la carte. Il nous a fallu plusieurs longues minutes, avant de pouvoir se décider sur les plats, que nous allions attentivement goûter. Finalement, ce sera une burrata crèmeuse et tomates d’antan, pour nous ouvrir l’appétit, en entrée. Un classique estival ultra-frais et sans chichis ! Si les produits ne viennent pas de la région, le chef les sélectionne là, où ils sont les meilleurs. Et sans la moindre hésitation, il a donc fait appel à des fournisseurs italiens, et plus précisément des Pouilles, pour la burrata. Une valeur sûre !
Le diner se prolonge, ensuite, autour de deux plats principaux : un teppanyaki de poulpe (une suggestion de la maison), et l’incontournable mi-cuit de thon rouge. La fraîcheur des produits de la mer se fait automatiquement ressentir, dès la première bouchée. Le poulpe est cuit à la perfection, et n’a pas du tout cette texture caoutchouteuse, que l’on retrouve parfois dans nos assiettes. Il est accompagné de pommes de terre, rôties au thym, et d’une salade. L’ensemble est parfaitement assaisonné, pas trop salé, et sans que les condiments ne prennent le dessus. Autre moment fort de la soirée ? L’arrivée du thon ! Nous avons vu juste avec ce choix. La cuisson est impeccable, et l’assaisonnement au pesto, vient relever le reste du plat avec justesse. On valide, jusqu’à présent, les mets de A à Z. Quant aux portions, elles sont généreuses, sans pour autant être démesurées.
La suite de cette expérience culinaire
Pour terminer ce moment tout en douceur, on décide de s’octroyer deux plaisirs sucrés: une dame blanche et un far breton. Les desserts sont plutôt classiques, et comparables à ce que l’on peut commander dans d’autres brasseries. Ils n’ont rien de transcendants pour les papilles, mais se laissent manger en fin de repas. Enfin, nous aurions quasiment oublié de vous parler des boissons, tellement nous étions obnubilées par nos plats. Nous n’avons pas fait dans l’originalité cette fois-ci : des Spritz, que l’on a terminé de siroter, juste au bon moment.
Il a commencé à tomber quelques gouttes, mais heureusement, tout a été prévu en conséquence sur place. Une toiture ouvrante permet de remédier aux quelques caprices de la météo belge. Autre point important, les plages horaires sont importantes, et la brasserie est ouverte 7 jours sur 7, du lundi au dimanche. Et l’addition dans tout ça ? Elle est plutôt salée, comptez une fourchette d’environ 70 euros par personne, sans les boissons. Mais le cadre vous régale lui aussi, et on y ressort le coeur léger, ainsi que le ventre plein !
Où ? La Brasserie du Lac – Avenue du Lac, 100 – 1332 Rixensart
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