Gael

On a testé: le menu d’automne du restaurant Brugmann

margothouget

En septembre, de nombreux établissements passent leur carte en mode automne, et font la part belle aux produits de saison. C’est le cas du restaurant gastronomique bruxellois, Le Brugmann, où la rédaction est allée poser ses papilles le temps d’une soirée. Homard, volaille et champignons se donnent joyeusement en spectacle dans ce nouveau menu automnal.

À la recherche d’une cuisine et d’un endroit chaleureux, où vous réfugier dans la capitale ? Ajoutez Le Brugmann à votre liste de restaurants, où vous attabler cet automne !

Un bar caché (et perché) pour ouvrir votre appétit

Difficile de ne jamais avoir entendu parler du restaurant gastronomique Brugmann et de sa solide réputation acquise, au fur et à mesure des années, depuis 2015. Installé à deux pas de la place Georges Brugmann et à proximité du parc de Forest, l’établissement est niché dans un superbe hôtel de maître. Devant, un voiturier guette l’arrivée des véhicules à garer. Comme nous sommes venus à pied, nous rentrons directement dans la bâtisse de charme. La réceptionniste, très accueillante, nous propose de débuter notre soirée au bar du premier étage. Une belle découverte, car nous ignorions tout de cet endroit secret bien gardé !

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Les grandes baies vitrées du lieu laissent entrer les quelques rayons de soleil d’une fin de journée de septembre. Installés dans de confortables fauteuils, nous trinquons, vue sur la terrasse, qui se pare doucement de son manteau automnal. Pour ma part, j’ai voulu prolonger l’été encore un peu plus, et j’ai donc commandé une caïpirinha. Mon compagnon n’a pas fait non plus dans l’originalité avec son vermouth. Nous entamons, par la suite, une discussion, bien à l’abri des regards. La conversation se prolonge une bonne grosse demi-heure, jusqu’à ce que nous réalisons à quel point nous sommes tous les deux affamés. Nous nous faisons, de ce pas, escortés à notre table au rez-de-chaussée.

Le menu signature de la rentrée

Au Brugmann, on sait cultiver l’art du recevoir et surtout des surprises. A chaque saison, une nouvelle carte vient nous surprendre, et met toujours à l’honneur des produits nobles et frais. Sans parler du cadre, qui est particulièrement agréable l’été sur la grande terrasse. L’intérieur est tout aussi ravissant et intimiste avec les lumières tamisées et les bougies sur les tables. Derrière les fourneaux, on retrouve le chef Mathias Van Eenoo et son équipe, qui nous invitent à découvrir l’été indien dans son tout dernier menu saisonnier.

© Brugmann

Nous entamons ce dîner avec des amuse-bouches, qui nous ouvrent l’appétit en beauté : une émulsion de Saint-Jacques. Nous avons un goût de trop peu tellement c’est bon, mais c’est le jeu avec ce type d’hors-d’œuvre. Se succèdent ensuite deux entrées : les ravioles de homard et la tartelette à la figue de Solliès. Comme à notre habitude, nous plantons gaiement notre fourchette dans l’assiette de l’autre. Verdict ? Nous avons tous les deux un gros coup de coeur pour les ravioles, préparées dans une émulsion de bisque. Crémeuse et lisse, sa texture est parfaitement réussie. C’est gourmand et visuel : tout est réussi de A à Z dans cette entrée.

Le repas continue autour de deux plats principaux (les végétariens, passez votre chemin) : une volaille fermière des landes et un bar de ligne cuit à l’unilatéral. Là encore nous avons tous les deux un penchant pour le poulet, tendre en bouche, et farci aux girolles. La touche d’originalité qu’on apprécie grandement ? Les brocolis farcis à la crème de marron, qui viennent accompagner avec douceur et équilibre la volaille. Ça fond en bouche et c’est parfaitement de saison. On valide ce plat de haute volée, sans oublier de mentionner le personnel aux petits oignons, qui nous conseillera un vin parfait pour le diner. Du poisson, on retiendra surtout l’émulsion, à base de croutons à l’encre de seiche, qui sort des sentiers battus.

Le clou du spectacle

Avant le dessert, le chef passe nous voir à notre table pour prendre la température. On le sent aussi fébrile qu’à ses premiers jours, toujours peur de décevoir les clients. On le rassure immédiatement, aucune fausse note pour le moment ! Il ne nous reste plus qu’à découvrir les douceurs, que nous attendons avec impatience. Mais, une surprise débarque avant cela : des pré-desserts, pour faciliter en douceur la transition vers les mets sucrés. Nous sommes envoutés, ça y est !

Puis, place à la dame blanche signature de la maison, en forme de boule, et sur laquelle un serveur verse du chocolat fondu devant nos yeux. En bouche, c’est un vrai jeu de textures et un bon goût, qui nous rappelle délicieusement notre enfance, en version upgradée bien sûr. Mon conjoint se laisse tenter par la pêche melba, dont il ne fera qu’une seule bouchée.

Finies les dégustations, c’est le moment de parler de l’addition. Au vu de l’établissement et de la qualité des produits, elle grimpe assez rapidement. Une entrée tourne autour des 22 euros, un plat s’élève en moyenne à une bonne quarantaine d’euros, et un dessert à 15 euros. Vous l’aurez compris, il faudra compter une petite centaine d’euros avec les vins pour une personne. Un endroit où l’on peut donc venir célébrer une occasion spéciale. D’ailleurs, le chef nous a glissé à l’oreille, qu’il était déjà en train d’imaginer son menu des fêtes. A bon entendeur !

Où ? Av. Brugmann 52/54, 1190 Bruxelles

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