Bruxelles: ce resto méditerranéen est notre nouveau coup de coeur

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Venez savourer une cuisine fusion qui marie les saveurs de la Grèce, de la Turquie et du Liban ! Cap sur ZEYYA, le restaurant fraîchement inauguré au rez-de-chaussée de l’hôtel Liman à Saint-Josse-ten-Noode.

Il est vrai que Saint-Josse-ten-Noode n’est pas la commune la plus dynamique côté gastronomie.Toutefois, le nouveau restaurant ZEYYA vient faire bouger le quartier et mérite qu’on traverse toute la ville pour s’y attabler. On vous raconte notre expérience culinaire.

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Cocktails raffinés & plats à partager

On ne va pas vous le cacher... On était plutôt septiques à l’idée d’aller poser nos papilles chez ZEYYA. Pourquoi ? Parce qu’on avait vu pléthore d’influenceurs vanter le restaurant ces derniers temps, et on se méfie grandement d’un excès de communication. Et bien, figurez-vous qu’on s’est trompés sur toute la ligne. L’adresse est définitivement notre coup de foudre culinaire de la saison. Elle nous transporte dans un voyage au bord de la Méditerranée et à la rencontre de trois cuisines: la grecque, la turque et la libanaise. Cette évasion ensoleillée débute d’ailleurs dès notre arrivée dans le restaurant, où un olivier trône au milieu des tables, évoquant les souvenirs lointains de nos dernières vacances estivales.

On se laisse donc rapidement emporter par l’ambiance douce du lieu et on ouvre les festivités avec deux cocktails. Pour ma part, ce sera un Clover Club – vermouth sec, gin, sirop de framboise et une pointe de citron. Mon conjoint choisit quant à lui sa déclinaison sans alcool. Les saveurs varient considérablement, mais les propositions sont toutes les deux convaincantes et extrêmement rafraîchissantes.

Dans la foulée, nos entrées arrivent sur la table et sont accompagnées de pain et d’un mélange d’huile d’olive-balsamique. Première impression : les portions sont généreuses, ce qui est plutôt chose rare dans les adresses de food-sharing. Une seule plongée dans l’houmous et nous sommes déjà sous le charme. Sa texture est parfaitement équilibrée, ni trop épaisse ni trop fluide, légèrement épicée, avec des artichauts frits qui viennent ajouter du croquant. Puis, place à la tapenade aux olives noires, tomates cerises marinées, câpres et anchois. C’est un sans-faute jusque là, avec les tomates qui adoucissent merveilleusement bien son goût. 10/10 pour ces deux premières entrées. C’est donc un début (très) prometteur.

C’est la fête dans les assiettes!

Notre table est située juste en face de la cuisine ouverte, ce qui nous permet d’observer l’équipe s’activer en direct derrière les fourneaux. Ici, il n’y a pas de place pour la triche : tout est préparé sous nos yeux. Exit les produits ultra-transformés, seuls des ingrédients frais et de première qualité trouvent leur place dans les assiettes. Nous poursuivons notre repas avec deux nouveaux plats à partager : le poulpe croustillant et une aubergine à la milanaise. Verdict ? On vous conseille vivement de les commander tous les deux. La panure légère qui enrobe le poulpe crée une agréable double texture en bouche, et en prime, il est accompagné d’houmous et d’un zeste de citron. Une délicieuse combinaison. Quant à l’aubergine, elle est tout aussi réussie et se dévore en un clin d’œil. Les assiettes allient à la fois beauté et gourmandise.

On poursuit ce spectacle culinaire avec deux plats plus copieux : la sole au beurre noisette et la joue de veau cuite 24h. À en juger l’assiette de mon conjoint, la pièce de viande fut un véritable régal. Quant à la sole, elle est un peu plus simpliste que le reste des plats commandés, mais son mélange avec des câpres vient relever le goût du poisson avec brio. Conclusion ? On a vraiment très bien mangé et nos estomacs débordent un chouia... Mais quand le serveur demande si l’on désire commander des desserts, on ne peut pas dire non. On décide donc de partager un carpaccio d’orange sanguine, subtilement parfumé à la fleur d’oranger. C’est à la fois gourmand et léger, une belle manière de conclure le repas, comme une fin d’été... Lorsque l’on est nostalgique qu’il se termine et que c’est déjà le moment de la rentrée scolaire. Ou plutôt, dans notre cas, le temps de rentrer à la maison.