Selon une étude, les femmes seraient plus sensibles à l’asthme que les hommes
Une nouvelle recherche démontre que les femmes seraient plus sensibles que les hommes à l’asthme, notamment à cause des hormones. Explications.
L’asthme est en constante augmentation en Europe depuis quelques années. Pour cause, 344 millions de personnes dans le monde en seraient atteintes et environ 1 million en Belgique. De quoi parle-t-on? D’une maladie chronique qui touche les bronches et qui produit une inflammation chronique des voies respiratoires. En général, les personnes qui souffrent d’asthme en seront victimes toute leur vie et doivent avoir un suivi médical précis. La guérison totale de l’asthme est très rare. Dans le cadre d’une étude récente, les chercheurs du Walter and Eliza Hall Institute de Melbourne et du Centre de physiopathologie de Toulouse, ont observé un élément intéressant: les femmes sont plus sensibles à l’asthme que les hommes.
La testostérone sauve les hommes
Les chercheurs ont constaté que la testostérone, à un pourcentage élevé, protège les hommes contre le développement de toute allergie et, en particulier, de l’asthme. Les cellules appelées lymphoïdes, qui se trouvent dans les poumons, la peau et l’intestin grêle, sont responsables du déclenchement de l’asthme et des allergies. Et c’est grâce à la testostérone que ces cellules meurent. Ils seraient donc nettement moins à même de développer des allergies au pollen, aux acariens ou encore à la fumée de cigarette.
Pas de testostérone, pas d’immunité
Les chercheurs ont mené leur étude en ayant recours à des rats. Ils ont constaté que les rats mâles étaient moins sensibles à l’asthme que les femelles. Par contre, les mâles castrés développaient plus de maladies que les non castrés. Ceux-ci ont donc montré les mêmes chances que les femmes de développer des formes d’asthme, étant privés de leurs hormones mâles qui les « immunisent ».
Les femmes touchées par l’asthme sévère
Etant donné que les femmes n’ont pas de testostérone pour atténuer l’asthme, elles seraient deux fois plus touchées que les hommes au niveau des allergies et auraient donc plus de chances de contracter des maladies sévères. Autre observation: avant la puberté, ce sont les garçons qui sont beaucoup plus touchés par l’asthme allergique que les filles, alors que la tendance s’inverse après la puberté et jusqu’à l’âge adulte où les femmes sont bien plus concernées.
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