Le régime planétaire: la diète qui soulage votre estomac et l’environnement

Laura Swysen

Et si, au lieu de penser à vos jambes et à vos fesses, vous pensiez à la planète lorsque vous commenciez un régime? Zoom sur le régime planétaire!

Régimes hypo-calorique, méditerranéen, méthode Dukan: et si au lieu de choisir un régime pour perdre du poids, on optait pour un mode de vie qui soulagerait la planète? La population mondiale ne cesse d’augmenter – dans une trentaine d’années, la planète comptera 10 milliards d’habitants. Bien sûr, cette augmentation de la population (et aussi le changement climatique) influencera les cultures ainsi que notre alimentation. Oubliez votre alimentation actuelle: impossible de nourrir toute la planète si nous continuons sur cette lancée. Ainsi, des experts (dans un rapport publié dans la revue médicale The Lancet et l’ONG Fondation EAT) ont imaginé un « régime planétaire », un mode de vie qui fera du bien à votre silhouette... et à la planète!

Moins de viande, plus de fruits!

En quoi consiste ce régime? Diminuer votre consommation de viande (surtout la viande rouge)! Il faudrait ainsi manger deux fois moins de viande et consommer davantage de fruits, de légumes, de noix et de légumineuses. À zapper, les boissons sucrées et autres produits raffinés qui nuisent à l’environnement. Il faudrait diminuer de 50% sa consommation de produits contenant du sucre ajouté. Concrètement, notre alimentation quotidienne se résumerait à 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières, 200 grammes de légumineuses et seulement 14 grammes de viande rouge. Au lieu de manger un micro bout de steak par jour, il vaudrait mieux privilégier plusieurs plats végétariens et craquer de temps à autre pour de la viande.

Bien entendu, ces chiffres représentent une moyenne mondiale. Ainsi, si certains ne doivent faire qu’un « petit » effort, d’autres devront être nettement plus stricts. Par exemple, la consommation quotidienne moyenne de viande rouge aux Etats-Unis est actuellement évaluée à 280 grammes, soit 20x plus que la norme recommandée par les experts.

Autre challenge, diminuer le gaspillage

Le gaspillage et la production de déchets sont deux grands autres piliers de l’étude. Il faudrait privilégier les produits locaux, de saison et lutter contre la sur-pêche qui détruit les océans. On opte donc pour un maximum de produits sans emballage (ou avec un packaging recyclable) et on évite d’avoir les yeux plus gros que le ventre lorsqu’on cuisine!

Un pour tous, tous pour la planète!

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