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Ces petits changement quotidiens qui boostent notre énergie

Petites habitudes, maxi effet! Quelques experts nous partagent leurs secrets pour booster notre énergie naturelle.

Votre assiette, votre sommeil, vos mouvements et votre mental représentent les quatre principales sources où vous recharger durablement. Nos expertes vous livrent leurs conseils les plus boostants. 

Mettre du mouvement dans sa routine professionnelle

Manon Kerckhove, physiologiste  : « En général, nous passons beaucoup trop de temps assis : au travail, dans le train, au restaurant. Je conseille à tous ceux qui ont un métier sédentaire de se lever de leur chaise toutes les 20 à 30 minutes. Essayez d’intégrer du mouvement dans votre routine de travail ; optez pour un bureau réglable qui permet de travailler debout, organisez vos réunions en marchant dehors, allez chercher vos photocopies à une imprimante plus éloignée… Prenez l’habitude des escaliers et faites vos courses à vélo. Ce qui compte, c’est que bouger devienne une véritable habitude. Ainsi, vous le ferez sans réfléchir. Un peu comme on se brosse les dents : même si on n’est pas en forme, on ne se pose pas la question, c’est devenu un automatisme. »

150 à 300 minutes hebdomadaires d’exercice

Manon Kerckhove, physiologiste : « Cela dépend de votre santé, de votre condition physique et du métier que vous exercez. Mais il existe quelques recommandations générales : entre 18 et 64 ans, il faudrait arriver à 150 à 300 minutes hebdomadaires d’exercice d’intensité modérée. Concrètement : une demi-heure, cinq fois par semaine, où vous allez au boulot à vélo, nagez ou passez l’aspirateur. Ou on peut remplacer par 75 à 150 minutes d’effort plus intense (saut à la corde, course, basket…). Pour persévérer, choisissez une activité qui vous apporte de la satisfaction. Outre le cardio, essayez aussi les exercices qui renforcent la musculature deux fois par semaine. Pas forcément en soulevant des poids à la salle de sport, adaptez le mouvement à votre style de vie et votre niveau. »

Gérer ses émotions autrement

Carolien Van Den Bosch, coach chez Better Minds at Work : « Si vous voulez donner à votre cerveau une chance de faire un “reboot”, il faut apprendre à passer plus souvent du mode “lutte et fuite” au mode “repos et digestion” : l’état dans lequel le système nerveux parasympathique (qui permet à nos organes de se reposer et de récupérer, NDLR) est actif, des hormones réparatrices telles que la sérotonine sont libérées et le corps et l’esprit se détendent profondément. L’exercice physique est un moyen d’y parvenir. Il y a 40 000 ans, quand nous étions stressés, c’est que le danger impliquait une réaction physique : il fallait pouvoir courir vite ou combattre pour de vrai. Cette action évacuait instantanément toutes les hormones de stress de notre système. Aujourd’hui, dans les situations de stress, on attend de nous tout le contraire — on doit garder notre calme — et on n’évacue rien du tout. Il faut donc trouver des alternatives. Cela peut être le sport, mais aussi la méditation ou les exercices de respiration.

Ecouter son biorythme

Carolien Van Den Bosch, coach chez Better Minds at Work : « Tout d’abord en alignant votre réalité quotidienne à la capacité de votre cerveau. Soyez consciente de votre biorythme personnel et des moments où vous avez plus d’énergie pour vous concentrer. De nombreuses personnes sont focus le matin et ramollissent l’après-midi, d’autres ont les idées claires le soir. Planifiez donc les tâches qui demandent le plus d’effort cérébral — celles qu’on appelle les “éléphants” — à vos moments focus. L’après-midi, vous vous occuperez des “lapins”, les petites choses qui doivent être faites, mais qui demandent une concentration moins profonde, comme un brainstorming, une réunion ou le suivi de vos e-mails. »

Oublier le multitasking

Carolien Van Den Bosch, coach chez Better Minds at Work: « Et faites une seule chose à la fois, car le multitasking est un mythe. Notre cerveau n’est pas équipé pour gérer plusieurs tâches simultanément. Il ne fait que switcher de l’une à l’autre à toute vitesse, ce qui vous fait perdre de l’énergie. Ayez la discipline d’éteindre vos notifications quand vous devez vous concentrer, pour ne pas être distraite. Et établissez un code de conduite dans votre entreprise : quand et comment communique-t-on, et via quels systèmes ? Quand n’êtes-vous vraiment pas disponible ? Vous donnerez ainsi à chaque collègue l’opportunité de se reposer et d’être vraiment efficace. »

Troquer les sucres rapides contre des aliments complets

Chloé Verhelst, diététicienne : « Souvent, le problème est que si une personne manque d’énergie, elle aura la flemme de se cuisiner un repas équilibré et se tournera plus volontiers vers des aliments sucrés et gras. Et à court terme, ces derniers ont un effet proche des opiacés : les aliments gras et sucrés anesthésient littéralement la souffrance. À long terme, malheureusement, l’effet est exactement inverse : les graisses saturées déclenchent certains signaux et processus dans notre microbiome (l’ensemble des micro-organismes et bactéries présents dans nos intestins, NDLR) qui libèrent dans notre cerveau des substances qui renforcent les sentiments négatifs. Voilà comment les personnes en déficit d’énergie ou qui se sentent mal dans leur peau se retrouvent dans un cercle vicieux. »

« Pour en sortir, il s’agit de prendre conscience des mauvaises habitudes alimentaires et d’agir dessus. Au lieu du régime pro-inflammatoire tellement courant en Occident, avec beaucoup de sucres rapides, nous devrions évoluer vers un modèle inspiré de la diète méditerranéenne, riche en graisses insaturées et produits complets : cela aurait aussi un impact positif sur notre santé mentale. » 

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