Rencard insolite: « Huit heures de train et un cocktail plus tard, nous nous embrassions dans la nuit berlinoise »
Quelle meilleure saison que l’été pour demander à nos lectrices de nous raconter leurs rencards les plus caliente... ou les plus désastreux. La chance était du côté de Tess, (32 ans) qui a pris un risque calculé pour son premier rendez-vous avec Daan (29 ans) : avec un sac à dos plein, un billet aller-retour Bruxelles-Berlin et beaucoup d’espoir, elle a sauté dans le train en direction de son rencard. Huit heures et deux changements plus tard, elle s’est retrouvée face à Daan.
Troisième verre
« J’ai rencontré Daan alors que j’attendais mon troisième verre au bar d’un festival d’été. Je m’impatientais, seule dans la file d’attente, lorsque son ami s’est adressé à moi en me draguant. Dommage pour son pote, mais je n’ai tout de suite eu d’yeux que pour Daan. Il était grand, avait des boucles blondes et des yeux profonds et mystérieux. Nous avons discuté et dansé pendant le reste de la soirée. J’ai été agréablement surprise lorsque nous avons échangé nos numéros en quittant la plaine du festival ; nous nous reverrions bientôt. Petit problème : Daan a déménagé à l’étranger pour son travail quelques semaines plus tard ».
« Après s’être revus rapidement – et un peu mal à l’aise – avant son départ, j’ai décidé de lui rendre visite à Berlin. Je me suis dit : « Et pourquoi pas ? ». Je ne voyais pas l’intérêt d’attendre encore des mois qu’il revienne de son voyage de travail. Que pouvait-il arriver de pire ? Même si quelques scénarios catastrophes ont vite fait surface (était-ce vraiment une bonne idée de ne réserver qu’une seule chambre d’hôtel ?), j’ai sauté le pas. Huit heures de voyage, avec des changements à Anvers et à Cologne : romantique ou un peu inconscient ? L’avenir nous le dira.
Noël à Berlin
Le train est parti à l’approche de Noël, avec à bord une Tess très tendue, installée sur un siège confortable de la Deutsche Bahn. « Je m’étais préparée à être nerveuse et j’avais téléchargé un grand nombre de films et de séries pour me distraire – ce que même un bon livre ne pouvait pas faire. Entre les génériques de fin et de début, j’ai oscillé d’un sentiment à l’autre, de la paranoïa à l’enthousiasme, en passant par l’anxiété et les papillons dans le ventre.
Nous avons plongé dans la nuit berlinoise en riant, en nous embrassant et en dansant, et nous avons continué sur cette lancée pendant le reste du week-end
« Une fois arrivés, Daan m’a reçu à l’hôtel dans une ambiance un peu désagréable (peut-être aussi à cause de mes divagations nerveuses). Nous avons décidé qu’un verre de vin ou un cocktail ne serait pas un luxe ce soir-là. Et c’est tant mieux, car après ce brise-glace sous la forme d’un Moscow Mule frais, une soirée fantastique s’en est suivie. En plus d’être grand et beau, Daan était aussi doux, drôle et un vrai gentleman. Nous partagions de nombreux centres d’intérêt et flirtions librement. Nous avons plongé dans la nuit berlinoise en riant, en nous embrassant et en dansant, et nous avons continué sur cette lancée pendant le reste du week-end. Nous avons fini au lit ensemble (nous partagions la même chambre d’hôtel), où ses grandes mains fermes et tendres à la fois ont découvert mon corps. »
Nos lecteurs et lectrices nous ont raconté les pire tue-l’amour selon eux lors d’un rencard!
« Au moment de nous dire au revoir, nous devions tous les deux prendre une direction différente. En regardant son visage s’éloigner dans le S-Bahn, j’ai senti une larme rouler sur ma joue. C’était la fin d’un week-end magique, mais il y avait peut-être plus que cela. Pourtant, nous n’avions pas parlé de la suite des événements et Daan restait plutôt réservé sur ses sentiments. Moi non plus, je n’aime pas trop les relations à longue distance et je me suis contentée de me dire que nous réévaluerions la situation lorsqu’il reviendrait en Belgique quelques mois plus tard. Entre-temps, nous sommes restés en contact presque quotidiennement via Whatsapp – un défi car j’ai l’habitude de répondre une semaine en retard... ».
Mauvais timing
« Au printemps 2020, Daan est enfin rentré. Malheureusement, son retour a coïncidé avec l’épidémie de Covid-19. Nous nous sommes revus brièvement, avec en tête les nouvelles d’une pandémie et d’un virus soit-disant mortel. Bientôt, il fut interdit de quitter sa ville d’origine et comme il vivait à Gand et moi à Bruxelles, il était hors de question de se revoir. C’était un mauvais moment à passer ».
« Finalement, j’ai revu Daan plusieurs fois, au festival où nous nous étions rencontrés pour la première fois et dans un café à Bruxelles. L’alchimie ne manquait pas, mais notre moment était passé et Daan avait chaque fois plus de mal à s’ouvrir. Ce qui avait commencé comme une histoire d’amour passionnante s’est donc rapidement calmé. Mais j’en garde un joli souvenir. Un premier rendez-vous à l’étranger ? Je le referai en un claquement de doigts ! »
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