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Témoignage: j’ai retrouvé (et épousé) mon amour de jeunesse

À l’approche de la Saint-Valentin, rappelons-nous que l’hollywoodien « fou d’amour jusqu’à la fin des jours » est une exception. Nombreux sont ceux qui empruntent des détours, qui se révèlent parfois enrichissants. Le témoignage de Pieter et Alice, deux ados amoureux qui se sont perdus de vue avant de se retrouver et de réécrire de nouvelles pages de leur histoire.

« J’ai retrouvé mon amour de jeunesse »

Pieter (36 ans) : « Alice et moi nous sommes rencontrés le jour de l’inauguration d’une plaine de jeux bruxelloise, où j’étais animateur. Elle avait 16 ans, moi 17. Ça a tout de
suite matché entre nous. »

Alice (35 ans) : « J’ai une version un petit peu différente de l’histoire, en fait. Par des amis, j’avais souvent entendu parler d’un certain Pieter, un séducteur, disait-on. La même année, je croisais souvent dans le métro un garçon qui me faisait rêver, comme on peut rêver quand on est ado. Et qui je vois le jour de l’inauguration ? Le type du métro ! Et c’était le fameux Pieter, le bourreau des cœurs, qui en plus avait une copine. Je me suis dit : “Laisse tomber”, même si j’étais loin d’être indifférente. »

Lui : « Pour ma défense : je n’ai brisé qu’un seul cœur dans toute ma vie, et c’était pour pouvoir être avec Alice ! »

Elle : « À l’époque, j’étudiais le théâtre, mais je sentais que cette voie me convenait de moins en moins. Ce qui me plaisait réellement — l’aspect ludique des plaines de jeux —, je l’ai découvert grâce à Pieter, qui m’a entraînée dans cet univers. Il était beau, enjoué et sûr de lui. »

Lui : « Avant de rencontrer Alice, je voyais les filles comme les ados un peu écervelées des séries télé. Mais elle était différente : on pouvait discuter, nos visions du monde s’accordaient, son intérêt pour la culture et l’art m’impressionnaient. Les amourettes manquaient de piquant, avant elle. Avec Alice, ça vibrait. »


Je voulais garder le contrôle et j’avais dans l’idée que j’allais rompre avec lui au bout de quelques mois, mais notre histoire était encore plus belle que ce dont j’aurais pu rêver. 

Alice

Lui : « Sept ans plus tard, on a emménagé ensemble. Alice venait d’obtenir son diplôme, et moi je peinais avec mes études. On s’est installés dans un studio. »

Elle : « Ça a été un tournant dans notre vie. J’avais un statut d’indépendante, et pas de travail. Passer autant de temps ensemble, ça peut être très sympa, mais ça s’est avéré plutôt pénible. Je trouvais Pieter pas très énergique et moi — je l’ai réalisé plus tard —, j’avais besoin d’air. Même si je ne voulais pas le voir au début, les conditions étaient réunies pour que je tombe amoureuse d’un autre. »

Lui : « Cette période a été affreuse. Financièrement, c’était pas génial. Côté études, j’étais en échec. Je passais de plus en plus de temps replié sur moi-même, devant mon ordi. J’étais sans perspective, déprimé, et Alice a fui l’appart. »

Elle : « Je suis partie la semaine avant Noël 2012. J’ai ressenti comme un soulagement. Mais même si j’étais très impliquée dans ma nouvelle histoire d’amour, impossible de nier que Pieter me manquait. Ça a été une année très difficile émotionnellement.»

Lui : « Progressivement, j’ai fini par me reprendre. J’acceptais tout ce qu’on me proposait, j’ai renoué le contact avec mes amis. Ce qui n’était pas évident, car notre cercle d’amis est très soudé. »

Elle : « De mon côté, une fois la phase “lune de miel” passée, j’ai pris un peu de distance et j’ai réalisé que ce dont j’avais besoin en réalité, c’était d’être avec Pieter… Sauf que lui ne voulait plus me voir. Mais je n’ai pas lâché l’affaire ! Un jour, j’ai réussi à le convaincre de me revoir et deux mois plus tard, on se remettait ensemble. Nous avons énormément parlé. »


Je sens que nous sommes devenus plus forts et que nous communiquons mieux, entre autres sur nos besoins. Avant, nous n’étions que des enfants, maintenant nous sommes des adultes. Enfin, à peu près ! (Rires.) 

Alice

Lui : « Nous ne sommes plus dans le même état d’esprit. Aujourd’hui, je connais mieux mes limites. »

Elle : « D’une certaine manière, notre rupture nous a fait du bien. Un stop clair est parfois nécessaire pour une forte personnalité comme la mienne. »

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