Seconde chance: ils se sont fiancés 7 ans après leur rupture

Vue d’ici, la vie amoureuse des people ressemble souvent à une comédie romantique, comme avec le retour de flamme inattendu de Jennifer Lopez et Ben Affleck. Et pour vous et moi, ça se passe comment, une seconde chance en amour ?

Ce témoignage fait partie de notre dossier psycho paru dans le GAEL de novembre. Pour le découvrir, il suffit de vous inscrire gratuitement ci-dessous.

Fiancés 7 ans après notre rupture

Pär : « C’était lors d’une foire dans ma région. J’y suis allé avec des amis et Élodie était là aussi. Dans un geste maladroit, j’ai fait tomber ses lunettes. Elle m’a lancé : “En guise de punition, tu vas continuer à marcher à côté de moi.” C’était le début de notre histoire. »

Élodie : « J’avais 12 ans, Pär 13. Mon père pensait que nous étions trop jeunes, mais ça restait très innocent : manger des glaces, faire du vélo, assister aux matchs de foot de Pär tous les week-ends... J’étais finalement plus souvent avec sa maman, Jenny, et lui avec mon frère aîné. Mais c’était merveilleux, affectueux et familial. Nous avons grandi ensemble. »

Pär : « Nous avions chacun nos rêves aussi. Je voulais être footballeur, je suis allé à l’école de sport dès l’âge de 15 ans, elle voulait être une star de la musique et est allée aux Beaux-Arts. Nous passions beaucoup moins de temps ensemble. Et quand nous étions tous les deux, c’était à la table de la cuisine quand elle faisait mes devoirs (rires). »

Élodie : « Pär ne s’intéressait pas à mes comédies musicales, alors que je venais regarder chaque match. Nous étions devenus comme frère et sœur. On était encore proches, mais nous ne nous faisions plus passer l’un l’autre en premier. J’ai rompu par SMS. Il a répondu sèchement : “D’accord, je comprends.” Et c’était tout. Pas de dispute, pas de tristesse. En fait, j’ai pleuré, mais plus en pensant à sa maman qu’à lui. »

« Chaque année, elle m’envoyait un texto pour mon anniversaire. Je l’attendais à chaque fois avec impatience. »

Pär : « Nos vies ont continué. Je me suis blessé et je n’ai pas pu devenir footballeur, mais je suis devenu kinésithérapeute pour un club de foot. Élodie a joué dans des comédies musicales et est maintenant enseignante. Chaque année, elle m’envoyait un texto pour mon anniversaire. Je l’attendais à chaque fois avec impatience. »

Élodie : « Je n’ai jamais arrêté de penser à Pär. Une fois, je me suis assise dans un café et j’ai vu Pär, qui était à un premier rendez-vous avec une fille. Je suis simplement allée dire bonjour (rires). Nous avons tous les deux connu d’autres relations, ce qui est bénéfique, en fait. Sept ans après notre rupture, j’ai soudainement reçu un SMS de Pär. “Je veux aller au cinéma, mais je ne sais pas avec qui.” Je n’avais pas envie d’aller au cinéma, je voulais parler. Alors j’ai fait exprès d’arriver un peu en retard et nous avons fini dans un café. »

Pär : « Nous avons discuté toute la soirée. C’était familier et excitant à la fois. Nous avons continué à nous voir tous les week-ends et pour l’anniversaire d’Élodie, nous sommes allés à Amsterdam. Nous nous sommes embrassés là-bas. Notre deuxième premier baiser... C’était génial ! »

« Quand on est aussi bien accueilli dans une famille dès l’âge de 12 ans, se soutenir est naturel. J’aime Pär et ses proches. »

Élodie : « Nos familles étaient ravies de nous revoir ensemble. J’avais tellement souvent entendu, aux réunions de famille : “Pär, c’était vraiment quelqu’un de bien.” De son côté, sa mère lui avait toujours assuré qu’il n’y avait qu’un seule femme qui l’aimait vraiment et que c’était moi. Quand j’ai revu Jenny en tant que belle-mère pour la première fois, c’était un vrai bonheur, c’était comme revenir à la maison. »

Pär : « Nous nous sommes fiancés il y a quelques mois. Ma mère ne sera malheureusement pas présente à notre mariage, elle est décédée récemment. Mais le fait qu’elle ait été si proche d’Élodie, c’est très précieux pour moi. Élodie est un vrai soutien pour notre famille. Elle est allée avec mon père l’aider à acheter un costume pour les funérailles et ce jour-là, elle a chanté en l’honneur de ma mère. »

Élodie : « Quand on est aussi bien accueilli dans une famille dès l’âge de 12 ans, se soutenir est naturel. J’aime Pär et ses proches. Je suis tellement heureuse que nous nous soyons retrouvés. »

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