Couple: comment éviter de devenir le psy de votre moitié?
Avant de partir au boulot, en rentrant et même parfois en journée par téléphone: votre partenaire ne cesse de se plaindre et vous ne le supportez plus?
Son chef est un arriviste, ses collègues sont des paresseux, les membres de sa famille sont des pervers narcissiques et ses amis sont des menteurs hypocrites. Bref, la moitié de l’univers semble contre votre partenaire et il ne cesse de vous le rappeler avec ses nombreuses plaintes. Si bien que sa négativité empiète sur votre bonne humeur. Peut-on tout tolérer sous prétexte que l’on est amoureux(se)? Comment mettre un terme à ses lamentations interminables sans le blesser?
Pourquoi se plaint-il?
Certes, il faut savoir écouter son partenaire, c’est la clé d’une relation saine et stable, mais vous ne devez pas devenir sa psy ou, pire encore, son « éponge » qui absorbe toutes ses mauvaises ondes pour qu’il/elle se sente mieux. Bien entendu, votre compagnon/compagne a le droit de se plaindre, chacun connaît des périodes plus difficiles dans sa vie. Mais, si vous constatez que cette tendance n’est pas liée à une période précise et que les plaintes sont trop récurrentes, vous devez lui en parler, surtout si cela influence votre humeur. Essayez d’abord de comprendre l’origine des plaintes. Souhaite-t-il/elle attirer votre attention? Se positionne-t-il/elle souvent dans un rôle de victime? Certaines personnes aiment s’apitoyer sur leur sort et ont pris l’habitude de se positionner comme victime lorsqu’ils entament une nouvelle relation (amoureuse ou professionnelle).
« La meilleure réaction? Ecouter (sans juger), relativiser (sans minimiser) et essayer de le pousser à trouver des solutions »
Que faire?
Avec le temps, ces plaintes constantes peuvent devenir étouffantes. Si c’est le cas, vous devez en parler à votre compagnon/compagne. Mais attention à ce que vous allez lui dire! Vous ne devez surtout pas accentuer ses plaintes en allant toujours dans son sens. Autre réaction à proscrire: le fait de minimiser la situation. Si un problème nous préoccupe vraiment, cela n’aide pas de s’entendre dire que nous exagérons. Ces personnes ont besoin d’entendre que l’on reconnaît leur souffrance, aussi minime soit-elle.
La meilleure réaction à adopter? Ecouter (sans émettre de jugement), relativiser (sans minimiser) et essayer de le pousser à trouver des solutions à ses problèmes. Au lieu de lui faire remarquer qu’il/elle se plaint tout le temps et que cela vous agace, dites lui plutôt que vous avez constaté qu’il/elle se plaint régulièrement de tel ou tel problème et qu’il devrait essayer de trouver une solution. Ainsi, soit le plaintif devra agir et régler ses problèmes, soit il cherchera une autre oreille dans laquelle déverser ses plaintes. Si cela continue, invitez le à contacter un psychologue qui pourra l’aider à y voir plus clair.
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