Dîners de Noël en famille: 7 situations gênantes et comment s’en sortir
Les situations gênantes, c’est comme les chocolats: à Noël, on ne les compte pas. Entre votre mère qui vous humilie avec ses anecdotes et les questions gênantes des invités, on aimerait bien demander au Père Noël une cape d’invisibilité...
Les 7 situations gênantes de Noël
Le cadeau de l’enfer
La situation gênante: Votre grand-mère vous a acheté un pyjama. C’est super... enfin si elle n’avait pas choisi un modèle XXL alors que vous faites du M... « Euh, merci? » Le fameux foulard qui ne va à personne, les livres vexants (La cuisine pour les Nuls and co) et autres cadeaux maladroits; parfois, le déballage de cadeaux sonne presque aussi faux que les discours des Miss. Entre sourires forcés et « merciiiiii, oh la la, merci! » qui tirent en longueur, on ne sait plus où donner de la tête.
Le bon comportement à adopter: Remerciez toujours votre interlocuteur, ça partait sûrement d’une bonne attention. Mais soyez également franche avec les personnes que vous connaissez bien: n’hésitez pas à aller les voir (après ou le lendemain) pour leur dire que vous aimeriez échanger leur cadeau. Non, ce n’est pas agréable à entendre, mais ça évitera les couacs pour la prochaine fois! Pour être sure de ne pas faire la même bêtise, voici les meilleures idées cadeaux à offrir aux personnes que l’on connaît moins!
Les histoires humiliantes des parents
La situation gênante: « Tu te souviens quand tu as été à l’école en pantoufles/quand tu as crié au cinéma/quand tu t’es vautrée au bowling? », vos parents ont apparemment décidé que les dîners de famille étaient l’endroit idéal pour évoquer toutes les anecdotes les plus gênantes de votre enfance (pour la 27e fois). Joie.
Le bon comportement à adopter: prévoyez le coup et allez questionner vos grand-parents, votre oncle ou votre tante. Ainsi, vous aurez des munitions et vous pourrez contrer leurs histoires avec leurs propres bêtises. ET TOC!
« Alors, toujours célibataire? »
Le moment gênant: Sourire et rires forcés: chaque année, votre oncle relou ou Javotte et Anastasie (alias les cousines pestes qui réussissent toujours mieux que vous) vous posent la fameuse question « Alors, les amours? » ou son équivalent « Toujours célibataire? », alors qu’il connaissent pertinemment la réponse. Ce dîner commence bien...
La bonne attitude: On a souvent envie de monter sur nos grands chevaux et tacler nos interlocuteurs avec le classique « Mieux vaut être seule que mal accompagnée » et autres variantes. Mauvaise idée, car: de 1) vous plomberez l’ambiance et 2) vous allez passer pour la vieille fille aigrie. Prenez-le avec humour, c’est la meilleure des manières. « Je ne suis pas prête à partager ma pizza ». « Je me réserve pour Ryan »et compagnie. Si vous connaissez assez bien la personne, répliquez avec une autre question gênante: « Alors, tu t’es remis de ta fameuse gastro »? « Tu te souviens quand tu as... (insérez ici une anecdote gênante) ». Puisqu’ils sont sans pitié et osent vous enfoncer, faites de même (avec un joli sourire ça passe toujours mieux).
La table des enfants
La situation gênante: même si vous avez 20 ans et plus, vous êtes encore condamnée à la table des enfants. À vous le rôle de la baby-sitter: les parents pompettes vous ont confié la garde de leur enfant toute la soirée. Youpie. Oubliez les conversations intéressantes sur le dernier livre que vous venez de lire ou sur cette expo photo que vous mourrez d’envie de voir. Gare aux taches, il y a de grandes chances que votre petit cousin fasse tomber son verre d’orangeade sur votre robe blanche. Vous ne pouvez même pas noyer votre chagrin dans l’alcool, la bouteille de vin n’arrivera jamais jusqu’à votre table.
Comment y remédier: cherchez la moindre occasion pour vous asseoir à la grande table: tonton qui va se griller une cigarette, l’hôte qui passe de longues heures en cuisine... n’hésitez pas à jouer au jeu de la chaise musicale. Vous parlerez un peu avec tout le monde et la soirée passera bien plus rapidement!
« Tu habites encore chez tes parents? »
La situation gênante: vous êtes le Tanguy de la famille et votre famille ne cesse de vous le rappeler. Oui, les loyers sont chers et oui, votre célibat ne vous permet pas de vous payer un super appart. Votre oncle ne cesse de vous demander quand vous allez déménager et combien de temps vous allez rester chez vos parents. La gêne.
Le bon comportement à adopter: Entre les joues rouges et les « non, mais euh j’ai le projet d’emménager avec euh, une amie.. » pas très convaincants, notre coeur balance... Assumez: « Non, pas encore, je fais des économies pour acheter un super appart ». Vous pouvez aussi changer délicatement de sujet ou tenter (si vous connaissez bien la personne) un « ‘j’économise pour ne pas vivre dans un taudis comme le tien ». Prévoyez une issue de secours à proximité.
Le choix du menu
La situation gênante: vous n’êtes pas difficile, vous ne détestez que quelques ingrédients comme les chicons, les huîtres et les escargots. Sauf que vous n’aviez pas prévu que votre hôte prévoit un plateau de fruits de mer en entrée et un gratin de chicons comme accompagnement. Génial... Il est bon le pain, vraiment très, très bon.
Le bon comportement à adopter: malheureusement, vous allez devoir vous forcer. Grignotez ce que vous pouvez et balancez le classique « c’est très bon, mais je n’ai plus très faim. »
La politique qui part en vrille
La situation gênante: les sujets politiques dérapent aussi vite qu’un personnage de dessin animé devant une peau de banane. Aie. Entre slogans limite racistes et faits biaisés qu’ils ont « lus sur Facebook », vous ne savez plus où vous mettre. Lassée, vous vous demandez presque si vous n’avez pas été adoptée.
Le bon comportement à adopter: sincèrement, laisser couler. Le mieux est de ne pas intervenir. Telle la Suisse, ne répondez pas aux provocations et changez de sujet. Votre interlocuteur est sûrement beaucoup trop têtu (et éméché) pour reconnaître la qualité de vos arguments.
Vive l’esprit de Noël:
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